Just because I'm losing [R]

La journée commençait agréablement bien. Rozen s’était levée tôt pour une fois, de toute façon, elle n’avait pas fait la fête la veille, ce qui avait eut pour effet de la mettre tôt au lit. Le soleil perçait déjà ses rideaux, et une joie bizarre étreignit son corps, chose plutôt surprenante quand on connait Rozen, et son côté grognon dès le matin. Encore en nuisette, elle s’approcha de la cafetière tant que sa cousine, Susana, n’était pas encore lever. Le café de celle-ci était bien trop explosif pour pouvoir en boire une simple goûte, elle avait cru s’étouffer quand elle avait osé, seulement, posée ses lèvres sur le liquide noir. Depuis, elle avait apprit à faire son café seule, et quand elle ne le pouvait pas, elle se sauvait chez son fournisseur officiel de café, agréablement servit par sa nouvelle amie Iris.

Elle s’était bizarre activé par la suite pour se préparer, comme si quelque chose, ou plutôt quelqu’un l’attendait. En réalité, elle commençait une journée banale dans la petite vie bien rangée de Rozen Svend, Norvégienne vivant à présent en Italie avec sa belle cousine Italienne. Cette vie lui était monotone, mais elle ne savait pas encore comment mettre du piment dans sa vie. Elle devait peut-être se trouver quelqu’un de complètement fou et déluré pour faire de sa vie un champ de bataille. Elle aimait les histoires éphémères, ou compliqués. Si elle l’avait voulu, elle aurait parfaitement pu réveiller en sursaut sa cousine pour faire une dispute dès le matin, mais l’envie n’y était pas, car elle ne voulait pas la dérangeait, sachant combien le sommeil de celle-ci était un élément précis, tout autant que le café, par la même occasion.

Elle prit sa douche, mangea un morceau tout en buvant sa deuxième tasse de café de la journée, et cela ne serait certainement pas la dernière. Passant un bref coup de peigne dans ses cheveux, avant de les rende encore plus décoiffer qu’il ne l’avait été à son réveil, sans oublier la touche du maquillage, notion importante, surtout le lendemain de fête. Elle enfila ses chaussures, et voila qu’elle était parti, à travers la vie italienne. Cette vie de tous les jours, le ciel ensoleillé, le bruit, les véhicules. Bien qu’elle ne fût pas née en Italie, elle avait ce drôle de sensation d’y appartenir malgré tout. Grâce à son père, certainement. Elle était d’abord venue le voir, mais elle avait feint de partir, alors qu’en réalité, elle prenait un appartement avec sa chère cousine, dans le dos de son père.

Rozen connaissait l’Italie comme sa poche, ou en tout cas, la rue où elle vivait, elle n’eut aucune difficulté à retrouver son chemin, en passant par le boulevard pour atteindre son but. Seulement, l’endroit était bizarrement remplit, elle ne voyait pas devant elle, et elle ne faisait que percuter quelques personnes, sans le faire exprès bien sûr, elle n’avait pas une idée masochiste derrière la tête. Elle eut le tort certainement de baisser un coup instant le regard pour voir où elle m’était ses pieds, et voila qu’elle venait de percuter quelqu’un de plein fouet, ce qui l’a secoua vivement, ayant même peur de tomber à la renverse, heureusement pour elle, elle resta bien stable sur ses pieds, seulement, son humeur flancha.

« NOM DE DIEU ! » Elle fronça les sourcils, en se stoppant net. « Vous pouvez pas faire attention ? » Elle releva subitement le visage, et quand elle découvrit qui se trouvait devant elle, elle ne put retenir un rire – sincère ou nerveux ? –