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- Je suis contente de te revoir ma Lili, alors raconte moi tout.

Lia adressa un sourire bienvaillant à sa grand mère. 4 longues années qu'elle ne l'avait pas vu. C'était la seule à qui elle avait continuer d'envoyer des lettres. C'était d'ailleurs la seule qu'elle avait vu depuis son retour. Son père était parti en voyage, avec une femme d'après sa grand mère. Lia avait eu un pincement au coeur en entendant ça. Il commençait à l'oublier. Johanna ne serait bientôt plus qu'un souvenir, qu'on évoque aux fêtes de noêl, Lia ne voulait pas que sa mère s'efface. C'était égoïste, tout simplement égoïste. Lia n'aimait pas la fille capricieuse, que ce pincement au coeur laissait découvrir, alors elle n'avait rien dit et s'était contenté d'acquiesser légèrement. Que faire d'autre de toute façon ?

- C'était surprenant, mamie. La haut, rien n'est comme ici. Ici on a tout et on s'ennuie, là haut ils ont rien et ne trouve pas le temps de s'ennuyer.

Lia fit un résumé de son voyage à sa grand mère. Elle la comprenait, elle avait vécu les mêmes choses, les mêmes épreuves, les mêmes pertes. Lia ne s'attarda pas sur les détails sordide de ses 4 années. Elle prit le parti de ne raconter que les choses positives qu'elle avait tirer de ce voyage. Sa grand mère l'emmena au Per Che No, pour manger une glace straciatella, avec une boule vanille et un surplus de chantilly.

En poussant la porte de la glacerie,Lia s'attendait presque à retrouver tout comme elle l'avait laissé 4 ans auparavant. Elle crut même apercevoir Alessia assis à une table, lui faire un grand signe pour lui montrer qu'elle était là. Elle se serait approcher et aurait apperçu que sa glace préféré aurait déjà été commander et elles auraient parlé pendant des heures, mais Alessia n'était pas là et cette situation ne se passera pas de sitôt. Elle devait la détester de l'avoir laisser sans nouvelle. Sa grand mère était déjà assise quand Lia repris ses esprits. Elle dégusta sa glace avec avidité, parlant de tout et de rien avec sa grand mère, comme quand elle était petite. Certaines choses ne changeraient jamais.

- Ma chérie, je vais devoir te laisser. J'ai rendez vous avec Louisa, pour organiser le repas des anciens combattants, ces vieux croutons qui se croient être des héros, alors qu'ils ne sont que des personnes vénales désormais.

Elle roula des yeux et Lia émit un léger éclat de rire, sincère et véritable reflétant la situation actuelle. Elle se sentait mieux, assise dans ce grand fauteuil, sa glace préfèré face à elle. Elle se leva et déposa un baiser sur la joue de sa grand mère. Lia se rassit faisant un signe à sa grand mère. Elle allait rester là encore quelques minutes, pour s'imprégner des lieux et pour retrouver une parti de son passé, retrouver un moment de sa vie où rien n'était aussi dur qu'aujourd'hui.

Nombre de messages : 52 Age : 36 Date d'inscription : 06/07/2008

[ Je me permets de répondre, vu que c'est libre! ]

Stella reclapa son apple rose. Elle se frotta les yeux. Depuis combien de temps avait-elle commencé ses recherches sur Piaget? Ah son satané cours de "grands courants pédagogiques" lui en faisait voir des vertes et des pas mures! Elle alla jusqu'à la cuisine, histoire de se servir un verre d'eau bien fraiche.
Cette sensation d'endormissement en ce début d'après-midi ne lui ressemblait vraiment pas.

* Faut que je me reprenne en main non mais! *

Son verre à la main, elle se dirigea vers la salle de bains. Elle se donna un coup de peigne, vérifia que son maquillage de se matin était toujours en place - et en profita pour remettre une couche de gloss, dès qu'elle eut fini la dernière gorgée.
Elle décida de sortir, pour se changer les idées. Elle détestait les matinées passées uniquement à travailler. Elle avait l'impression de tout donner, pour quelque chose d'abstrait: son avenir. Ella éprouvait souvent le besoin de se faire du bien à elle-même, histoire de se sentir en vie et de profiter du moment présent.
Elle décida donc de se faire plaisir, enfila rapidement une veste très légère, saisit ses clés sur le porte-clés et son sac au pied de la porte d’entrée. Avant de claquer la porte, elle s’assura d’avoir le nécessaire de survie : GSM, clés, portefeuille, déodorant, mp3 et son fameux gloss.

Elle enfourcha sa jolie « fraise », posa son casque sur sa tête et l’attacha, puis se dirigea vers le centre. Elle se laissait librement guider par le vent et ses envies, ne sachant pas vraiment où elle voulait aller exactement. Elle trouva une place de parking assez rapidement et se dit que c’était un coup du sort. A seulement trois batisses de son marchand de glaces préféré ! Elle descendit les quelques marches lui permettant d’accéder à la Piazza Aria et se mit dans la file. Comme toujours beaucoup de monde attendait patiemment de gouter aux spécialités de l’endroit. Pour passer le temps, et guidée par sa curiosité naturelle, la jeune femme observa les autres personnes. Il y avait un couple assis à une table du fond. Trois amies semblant parler sur tout le monde et à la table la plus proche d’elle, une jeune femme accompagnée d’une dame plus agée. Elle les regarda tendrement. Sentant un soupir dans son dos, elle se rendit compte que c’était à son tour. Elle commanda un cornet « fragola – lemone » et sortit, appercevant la dame d’age mur repartir.

« C’est votre grand-mère ? »

Demanda Stella à la jeune femme. Il y avait des gens qui n’aimaient pas faire la conversation, mais elle c’était tout le contraire. Elle adorait les rencontres, les histoires, les nouveautés, tout ce qui pourrait la faire rêver.
Ne laissant pas le temps à la jeune femme de répondre, elle ajouta :

« Si c’est le cas, vous avez beaucoup de chance. »

Elle gouta à sa glace et en frémit de plaisir.

« J’ai aussi une relation privilégiée avec ma grand-mère, mais elle refuse de mettre le nez dehors. »

Lorsqu’elle parlait de sa Nonna, Stella avait toujours une lueur étrange au fond des yeux. Lueur pleine de tendresse et d’amour envers celle qui l’avait aidée à traverser bien des épreuves grâce à sa sagesse et sa patience.

<< Oui, j'ai beaucoup de chance d'avoir ma grand mère. Je sais pas ce que j'aurais fait sans elle. >>

<< Peut être que vous devriez trouvé un passe temps à votre grand mère qui l'obligerait à sortir. Enfin, je dis ça, mais j'en sais rien. Je n'ai pas ce problème avec ma mamie, elle est plutôt du genre active. >>