Etienne Henri de Rancourt. [Terminée]

I. Carte d’identité

Nom(s) : De Rancourt
Prénom(s) : Etienne, Henri, Victor
Surnom(s) : « …Etienne ». C’est-ce qu’il vous répondrait sur un ton plutôt glacial. Après… D’un point de vue extérieur, on a autre chose : Titi, pour la famille. Sa grand-mère. Ses frères aînés. Tony par son ex petite amie. Original bien qu’à consonance quelque peu britannique, mais elle était d‘origine anglaise, vous comprenez.
Daydé, pour ses camarades de classe. Non, ça ne plane pas haut… Pourquoi ce surnom ridicule? « Je suis désolé », est sa phrase de prédilection. Avec une imagination limitée et de la paresse, ça donne « Daydé ». Qu’ils prononcent « Dédé », sans aucune classe, bien sûr.
Âge : 24 ans
Date et lieu de naissance : 23.05, à Paris.
Nationalité : Française

Occupation : Les études, en majorité, du moins, habituellement. La lecture, plus souvent. La musique, qu‘il écoute plus qu‘il ne joue. Classique, évidemment. Le silence, c’est une occupation, aussi.
A l’année? Il étudie les sciences politiques. Il s’y complaît. Il n’a pas le choix, c’est pour les parents. Lui? Ce qu’il veut faire depuis toujours? Photographe. Imaginez-le capturer des natures mortes avec un appareil datant d’une vingtaine d’années, développant lui-même ses clichés dans une salle plus où moins obscure. Des natures mortes, parce qu‘il n‘ose pas avec les vivants, pas encore. Imaginez qu‘ils soient… abîmés, sur la pellicule? Il en a vu des mauvaises photos, c‘est assez traumatisant. Donc, il prend des photos, tout le temps, mais ne se considère pas comme photographe. Il ne fait rien, donc, officiellement. Ah, si, peut-être. Il est… Quel est le mot, déjà? … un touriste.


II. Biographie

Contexte familial : Etienne est issu d’une des plus vieilles familles aristocratiques françaises. Cadet d’une famille de sept enfants, il a donc cinq aînés et une cadette.

Ses parents, Marc-Antoine et Elisabeth De Rancourt, se détestent depuis bien avant sa naissance, mais ne songent pas le moins du monde à cette chose impie que tout le monde appelle « divorce ».
Claire-Elisabeth, l’aînée, est mariée à un comte anglais depuis quelques années, et est le membre de sa nombreuse famille avec lequel il s‘entend le mieux.
Pierre, le premier fils de la famille, travaille dans la même branche que leur père, (laquelle reste un mystère pour le reste de l‘humanité).
Sebastien-Louis et Maxence, des jumeaux, sont volages et dépensiers, et n’ont aucune considération pour personne d’autre qu’eux-mêmes.
Clarence, âgée d’à peine un an de plus qu’Etienne, travaille dans l’humanitaire depuis qu’elle a obtenu son baccalauréat, au grand désarroi de leurs parents, qui s‘imaginent qu‘elle traverse une phase.
Valère, le petit dernier, est encore au lycée, section scientifique.
Tout cela pour vous dire qu’il a tiré un trait sur eux depuis à peu près une semaine, sur un coup de tête. Le jour où son géniteur a décidé de le renier sous prétexte qu’il annonçait son intention de prendre une année sabbatique.
Situation familiale : bordélique, pouvons nous dire.

Anecdote de la vie actuelle :

« Adieu donc, père! Mère… »

Etienne posa un baiser sur la joue fraîchement tirée de sa génitrice, laquelle le regardait avec un air mi-ému, mi-pincé, puis quitta la pièce sans claquer la porte. On aurait pu croire qu’il se retirait simplement dans sa chambre pour le dîner, tant la dispute avait été sans vagues, le père et le fils rivalisant d’impassibilité dans les pires situations.
Elisabeth de Rancourt regarda s’éloigner son avant-dernier né, avec la terrible impression de lâcher un chaton sur une autoroute : soit, il ne vivait plus chez eux depuis son entrée en école préparatoire, et était donc habitué à une certaine autonomie, mais elle craignait tout de même un peu la réaction du monde extérieur face au curieux personnage qu’était son fils. Certes, c’était ainsi qu’elle l’avait élevé, mais au fond d’elle-même, Elisabeth avait toujours pensé qu’il finirait par commencer à se mêler un peu plus au monde extérieur, à s’adapter, tout comme l’avaient fait ses frères et sœurs avant lui. Et pas de renoncer à ses études, brusquement, sans raisons, alors que c’était tout ce pour quoi il était doué. Se levant dignement, elle quitta à son tour la pièce, laissant seul le père de famille, dont la dignité glissait lentement au fond de la gorge, alors qu’il tentait de se persuader qu’il avait eu raison.

Et Etienne, loin de tout cela, maintenant, était dans le taxi le menant directement à l’aéroport : il s’était bien gardé de préciser à ses parents qu’il avait l’intention de s’éloigner le plus possible. Quitter la France pour un ailleurs. Son appareil photo sur les genoux, ses valises dans le coffre du véhicule, il n’avait aucune idée de ce qui l’attendrait, mais se moquait, l’esprit et les sens exaltés par la plus grande aventure qu’il n’avait jamais entreprise de lui-même. Quoi qu’ils puissent penser, tous, il n’était plus un gamin, et saurait se débrouiller tout seul. Vivre sa vie de bohème, aussi maladroitement qu’il avait vécu sa vie d’étudiant modèle. Il avait besoin de se changer les idées, et n’avait aucune idée du temps que cela prendrait. Une semaine, un mois, un an?

Arrivée à l’aéroport, enfin. Dans le hall, un sac calé sur l’épaule, alors qu’il tenait sa valise d’une main, il fut surpris de l’effusion qui y régnait. Pour lui, tout n’était que lumières et bruits : il avait encore oublié de mettre ses lunettes, et il lui fallu une bonne dizaine de minutes pour trouver la direction des guichets.

« Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous? »lâcha une voix fluette une bonne demi-heure d’attente plus tard (il y avait foule, c’étaient les vacances). Etienne qui, nous pouvons le dire, avait eu le temps d’oublier ses grandes promesses d’aventure,où plutôt d’en changer une dizaine de fois en entendant les personnes qui attendaient avec lui, en resta muet d’indécision. Bali? Autriche? Londres? Jakarta? Mince alors, il y avait du choix!

« … »
« Monsieur? »
« Je… Euh… Bon sang… Quel vaste choix, n’est… n‘est-ce pas? »

Elle hocha la tête d’un air compatissant, visiblement habituée à se retrouver en face de demeurés indécis qui avaient pourtant l’air des plus sains avant d’arriver jusqu’à elle. La jeune guichetière en vint même à se demander si elle n’était pas tout bonnement un appât à ce genre de cas sociaux.

« Veuillez m’excuser… Pourrais-je avoir quelques minutes pour… »
« Il y a des gens qui attendent derrière, monsieur »
« Oh, je… euh… Pardonnez-moi… »

Il s’était retourné assez brusquement, et venait de renverser une petite pile de plaquettes destinées à attirer les clients sur telle où telle destination de rêve. S’accroupissant pour les ramasser, ce qui prit quelques secondes, il parut encore plus déstabilisé lorsque son regard croisa celui de la guichetière; Si les yeux de cette dernière avaient pu lancer des couteaux, il était prêt à parier que les vacanciers qui se tenaient derrière lui en auraient cher en frais de teinturiers.

« Alors? »
« Hum… » Et soudain, il comprit ce qu’avaient pu ressentir toutes ces personnes ayant été victimes d’une illumination. Merci, Machiavel. « Pouvez vous me donner un billet pour l’Italie? »
« C’est grand, l’Italie… » Elle leva les yeux au ciel.
« Le premier vol disponible aujourd’hui? »

Quatre heures plus tard, il arrivait à Naples.

III. Détails supplémentaires

Particularités :

~ Son coté archi-aristo aidant, il ne n’exprime jamais autrement que sur un ton particulièrement guindé, à l’air de sortir directement d’une autre époque, et à une certaine tendance à vouvoyer tout le monde

~ On peut ajouter au point précédent, qu’il a une aptitude certaine à la maladresse, au bégaiement, ainsi qu’aux joues rougissantes, et ce, malgré son age. Il a aussi la gêne facile, et s’excuse à peu près une dizaine de fois dans une conversation.

~ Depuis qu’il a décidé de vivre pleinement sa nouvelle passion, il ne sort pas sans un appareil photo argentique, un bijou qui date un peu, certes, mais qui, selon lui, prend des photographies merveilleuses

~ Malgré son caractère refermé, son regard, pourtant éteint la plupart du temps, s’illumine lorsqu’il parle d’un sujet qui le passionne, tandis qu’il cesse alors de bégayer.

~ Il faut savoir que Etienne a tendance à s‘affoler très rapidement, et est d‘un perfectionnisme presque pathologique

~ Il ne supporte pas les conflits, et préfère généralement accepter tout ce qu‘on veut plutôt que de vexer quelqu’un.

Ce que les autres ne savent pas forcément :

~ C’est un cordon bleu. Difficile à croire pour quelqu’un qui n’a théoriquement jamais eu accès à des fourneaux , mais il a été contraint d’apprendre à cuisiner le jour où sa grand-mère, quelque peu lassée de l’éducation parentale qu‘elle n‘a jamais approuvé, l’a enfermé dans son immense cuisine, avec un livre de recette et une multitude d’ingrédients, avec, pour toute consigne, le fait qu‘elle avait une réception le soir même. A la grande surprise de son aïeule et de lui-même, il sembla que tout, au final, était comestible, ce qui n‘était pas trop mal, pour quelqu’un qui n‘avait jamais jusqu‘alors vu une casserole de sa vie.

~ Il a en quelque sorte, «fuit », la France, et plus particulièrement sa famille, mais ce qu’il n’avait pas prévu en arrivant à l’aéroport, c’était que compte tenu son goût à priori très limité pour l’aventure, il n’aurait aucune idée du lieu de sa destination. Ce fut donc parce qu’il venait de terminer « Le Prince », de Machiavel, qu’il se retrouva en Italie.

~ Il développe ses photos lui-même, beaucoup trop pudique pour oser les montrer à quiconque. Ce qu‘il ne sait pas, c‘est qu‘il avait visiblement raison de se consacrer à sa passion.

IV. Autres

/Etienne connaît une cinquantaine de chiffres après la virgule de pie
/Chose qui ne lui a jamais servi à rien
/Il déteste les fruits de mers
/Il n’est vulgaire que lorsqu’il est très énervé, et se met alors à parler comme le commun des mortels
/L’alcool? Il n’a bu que du champagne, à certaines réceptions, et préfère de loin le thé
/Son film favori est le Lolita de Kubrick
/Il a provoqué un de ses camarades en duel un jour où l’honneur d’une damoiselle était en danger
/Il est le plus guindé de ses quatre frères, qui malgré l’éducation de leurs parents, sont quand à eux, à peu près normaux
/Malgré le fait qu’il ne fume pas, il a toujours un briquet sur lui, ainsi qu’un couteau suisse
/Lorsqu’il était petit, il voulait faire boy-scout.
/Il est étonnamment doué aux jeux de combats
/Il est gaucher, mais à l’exception d’écrire, il peut tout faire de la main droite
/Son numéro préféré est le 7, et quand il doit faire un choix, c’est le premier qui lui vient toujours à l’esprit
/Il porte des lunettes, mais oublie la plupart du temps de les mettre
/Il a une sainte horreur des hôpitaux, et de l’hémoglobine. En réalité, il déteste tout ce qui a un lien avec la médecine, et préfère souffrir pendant plusieurs jours que de s’avouer le moindre mal.
/A la suite d’un pari lancé par ses frères, il s’est mit dans le défi d’apprendre à faire de la motocyclette, prétextant que ça n’était qu’un « cheval à moteur ». Il lui a fallu deux ans pour obtenir le permis.
/Est un excellent cavalier
/Sait parfaitement manier une épée
/Etienne maîtrise à merveille une dizaine de choses
/dont la pratique reste inutile pour le commun des mortels.
/Il connaît par exemple, le nom de tous les dieux grecs et latins.
/Et sait danser la valse (remercions sa grand-mère)
/Il parle couramment quatre langues : le français, l’anglais, l’italien et l’allemand.

V. Conclusion

Avatar : Vincent Lacrocq

Pseudo : Marie
Garçon ou fille : Fille
Où avez-vous connu le forum ? Euh… je sais plus >.<
Commentaires : Je suis pour ma part contente d’une remise à jour du forum, car il y a longtemps que je voulais m’y inscrire (superbes contextes et design), mais je sais pas comment m’incruster…

Bienvenue,j'adore ton vava XD

C'est Marie de Summertime ?
PUTAIN, je croyais que c'était Milo sur le vava XD

un autre français!

Merci pour l'ava , et oui Analora, c'est moi (qui fait Luca)^^.

T'y es qui toi?

Elliot

Eliott !!!
(trop bête je suis^^)

Et Jeanne, on dirait que les français vont envahir l'Italie, muahahaha

Quelle bonne idée! Les envahisseurs viennent de l'ouest hé hé !!! on va les réduire en esclavege:

Bienvenue à toi Même si je connais pas le monsieur, l'avatar est trop beau
Je m'en vais de ce pas le réserver, d'ailleurs

Bienvenuuuuuue

Merci !
Et c'est un mannequin, c'est pour ça qu'il est pas connu^^
Jeanne, Nous avons le pouvôaaar

Welcome

Sympathique l'avatar

Bienvenue

Oh Luca de Summertime, comme Luca Anderson ?

Bienvenue

Analora Vincelli a écrit:

PUTAIN, je croyais que c'était Milo sur le vava XD

+1

Bienvenue

Pourtant il ressemble pas du tout à Milo quand il est de face
Merci tout le monde (Whoah, trop beau ton ava Rafael).
Et oui, Cheyenne, Luca Anderson (sont vraiment trop chous ces smileys >.<)




Voilà, je crois que j'ai fini la fiche

Il a un air à Adam Brody moi je trouve
Bienvenue

Arf, pas faux^^

J'ai fini la présentation

Super je valide