Apolline Castelli - Old habits die hard

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by above_blues @ lj (thank you Katie <3)

I. Carte d’identité

Noms :

Castelli, comme le policier de Più Bella la Vita. Malheureusement, dans la réalité, ce nom n'est pas aussi immaculé que cela.

Prénoms :

Apolline, Federica, Irina. Son premier prénom lui vient des origines françaises de sa mère, que son père a voulu célébrer. Il a bien fait car elle est morte peu de temps après la naissance d'Apolline.

Surnoms :

Son surnom le plus commun est Apo, des petits farceurs vont jusqu'à Popo. Son père l'appelait en revanche Lina, et ce surnom fait toujours frémir son coeur.

Âge :

23 ans

Date et lieu de naissance :

Apolline est née un 2 août dans la ville de Naples.

Nationalité :

Apolline est Italienne, tout simplement.

Occupation :

Une chose est sûre : Apolline ne veut pas exercer la même « profession » que son père et fera tout pour rester toujours éloignée de son domaine. Malheureusement, dans ce milieu c’est une tâche ardue que de briser les liens filiaux ; mais elle a réussi à le faire au prix d’un bannissement global et définitif et d’une indépendance financière très précoce. Elle a tant bien que mal réussi à obtenir une bourse d’étude pour aller dans une faculté un peu miteuse du côté de Rome, et elle a validé une licence d’Histoire, spécialité Antiquité. Mais trouver un travail avec un tel diplôme est difficile. Cela fait maintenant deux ans qu’elle accumule les petits boulots et les contrats de travail temporaires, d’autant plus qu’elle a du mal à tenir un emploi à cause de son caractère un peu trop maniaque et méticuleux. Mais elle rêverait de travailler à la conservation du patrimoine historique de la ville de Naples, ce qui, elle en est consciente, n’arrivera jamais.

II. Biographie

• Contexte familial :

Romano Castelli n’est pas quelqu’un que vous voudriez avoir dans votre carnet d’adresse. Dommage pour Apolline, cet homme mystérieux et stoïque est son père. Il est aussi ce que l’on appelle en Italie un mafioso, fléau né avant les deux guerres et dont le pays n’a pas su se défaire. Véritable réseau de malfrats qui organise de multiples trafics allant de l’art, aux armes, en passant par la drogue et le blanchiment d’argent. Romano n’était que le parrain d’une petite cellule, rattachée au grand réseau napolitain, avant que son mauvais caractère ne le fasse s’exiler hors de Naples, pour rejoindre la Sicile. Cet épisode eut lieu durant la seizième année d'Apolline. Elle vécut très mal cette séparation, et ce fut les débuts de sa révolte contre sa famille, qui malgré tout, l’avait tenue hors du besoin pendant toutes ces années. Et puis, quoi que l’on puisse en dire, Romano restait son père, et elle était sa fille unique. Ce fut donc bourrée de remords après une dispute qui éclata comme une tempête en pleine mer qu’elle prit le large et rejoignit la banlieue de Rome, coupant tous les ponts avec son père. Du moins le croyait-elle car elle était surveillée, ce qu’elle comprit assez vite. Mais elle n’est pas en fuite, elle essaie juste de faire sa vie honnêtement. Après avoir obtenu son diplôme, elle partit pour Naples, ville de son cœur et de son enfance pour tenter d’y mener la vie qu’elle voulait. Son père pour l’instant se fait assez discret, même si elle ressent parfois le poids de son regard sur sa nuque, par le biais d’un homme qu’il aurait envoyé pour la surveiller. La famille est sacrée en Italie, et elle est encore plus dans la mafia. Apolline cache ses origines douteuses, pour s’éviter des problèmes, mais aussi pour ne pas inquiéter les gens. Au fond, c’est une situation quasi-normale puisque, de sa vie, n’a jamais eu à faire avec de véritables mafiosi et a été préservée. Seulement les ouï-dire des actes criminels de son père et la perspective de devoir un jour se présenter comme son héritière, en épousant quelqu’un du milieu l’ont poussée à s’éloigner. C’est une chose que les gens ne sauraient comprendre, ce mélange d’amour et de répulsion, de reconnaissance et de rancune, qui fait qu’elle ne peut totalement oublier d’où elle vient.

• Anecdote de la vie actuelle :

a. It was a fresh night in the Napoli spring time...

« N’y compte même pas. »

Apolline s’arrêta net sur le pas de la porte de service du garage, un éclair de frayeur passant dans ses yeux tandis que sa bouche s’ouvrait béante sur le coup du choc. En une fraction de seconde elle sut ce qu’il était en train de se passer et son cœur se mit à tambouriner dans sa poitrine. Son regard parcourut le garage plongé dans l’obscurité et courut de Sam, prit en tenaille par deux individus vêtus de costumes de fabrication italienne, au leader du groupe un peu en retrait, au silencieux luisant du revolver qu’il tenait dans sa main, et au petit paquet recouvert de kraft tombé à terre. Son regard croisa celui de l’homme qui était armé. Elle n’avait même pas quelques secondes pour décider s’il valait mieux qu’elle parte en courant jusqu’à la prochaine cabine téléphonique ou si… en fait, elle n’avait pas d’autres options que la fuite.

A peine eut-elle fait un pas en arrière que ceux qui s’apprêtaient à passer Sam à tabac le jetèrent à terre avant de courir pour sortir de l’entrepôt, couvert par leur chef qui pointait son arme dans leur direction. Le vrombissement du moteur d’une voiture de sport italienne et le crissement de pneus que l’on démarre à froid se firent entendre avant de s’éloigner dans la nuit.

Voyant que tout danger était écarté, elle se précipita toute tremblante à l’intérieur du garage et courut vers Sam pour l’aider à se relever.

« Tu n’as rien ? »

demanda-t-elle, plus qu’inquiète.

« Non, c’est bon tout va bien, mais, putain, c’était quoi ce délire ? »

Apolline baissa les yeux. Elle avait une petite idée de la personne qui avait monté cette mascarade.

« J’sais pas on dirait que t’es tombé dans un trafic de je sais pas quoi. »

Elle s’éloigna de l’endroit où Sam se tenait, juste à côté du téléphone, probablement pour appeler la police.

« Tu crois qu’on devrait appeler les flics ? »

« Non c’est un mauvais plan, si tu le fais ils le sauront. »

« Mais c’était qui ces clowns ? »

« Mafia, sûrement. »

Il n'y avait rien d'étonnant à évoquer la mafia en Italie. Elle s’accroupit devant le paquet et déchira un bout de papier. Des centaines de petits sachets de poudre blanche étaient entassés à l’intérieur.

« Coke. »

fit-elle, avant de lever les yeux vers Sam qui s’approchait d’elle. Il n’essaya pas de savoir comme elle avait fait pour déterminer la nature de la drogue. Il devait certainement penser que toute poudre blanche échangée clandestinement par un groupe de mafieux était de la cocaïne, ce qui n’était pas aussi bête que ça.

« Mais qu’est-ce qu’ils foutaient là ? »

Sam s’accroupit à côté de la jeune Castelli et sortit un sachet de drogue pour le soupeser.

« Dois y en avoir pour un sacré paquet de pognon là-dedans. »

« Ils devaient penser que ton garage était un bon lieu pour l’échange. Ou alors y a un gros dealer qui bosse ici. Quoi qu'il en soit, si tu dis rien, ils devraient pas revenir t'achever. »

« Rassurant. »

Ils restèrent tout deux silencieux à examiner le paquet. Apolline était certaine que son père était derrière tout ça. On avait dû lui rapporter que sa fille fréquentait un mec à l’air un peu louche qui bossait dans un garage et il avait monté ce coup pour le faire tomber aux mains d’une mafia peu regardante. Mais son arrivée impromptue avait gâché les plans du petit groupe. Toucher à Apolline c’était s’attirer les foudres de la main de Castelli. A croire que les allées et venues des acolytes de Castelli père dans la ville leur avait mis la puce à l’oreille concernant la présence d’un membre de sa famille. A croire aussi qu’elle lui ressemblait plus qu’elle ne l’imaginait pour qu’ils la reconnaissent si vite.

« Qu’est-ce qu’on en fait ? »

Sam désigna le paquet de drogue d’un mouvement de la tête. Apolline fronça les sourcils.

« On s’en débarrasse. »

Elle se dressa et prit le paquet qui devait valoir quelques briques et se dirigea vers l’arrière boutique du garage, suivie de près par Sam.

Elle tenait le paquet serré contre elle quand elle ouvrit la porte des toilettes. Avec une profonde inspiration, elle prit entre ses doigts quelques sachets de drogue. Son regard s’attarda sur eux avant qu’elle ne les lâche au-dessus de la cuvette des toilettes. Ils coulèrent immédiatement.

Elle laissa croire Sam qu’elle avait vidé tout le paquet, et alors qu’il tournait le dos pour sortir de la pièce, elle glissa furtivement dans la poche de son jean un sachet qu’elle n’avait pas jeté. Elle n’avait aucune idée de la raison pour laquelle elle faisait ça. Elle écrasa le kraft dans ses mains et le jeta à la poubelle avant de rejoindre Sam.

« On aurait dû appeler les flics. »

fit-il en la regardant arriver.

Silencieuse, elle prit le chemin de la sortie.

« Pour l’instant, tirons-nous d’ici. »

b. It was a hot night in the Napoli summer time...

Avec Emma dans le rôle du Beau gosse ténébreux Apolline Castelli - Old habits die hard 845472

APOLLINE : Bonsoir, je voudrais boire comme un abysse jusqu'à tomber dans le gouffre de l'ivresse et ne plus jamais en sortir.
BARMAN : ...
APOLLINE : Une vodka-martini avec une rondelle de citron et deux glaçons de forme parallélépipède rectangulaires carrés.
BARMAN : Ça vous fera cinq euros et soixante centimes.
APOLLINE : Bande de filous, vous en avez tous après mon argent si durement gagné.
BARMAN : Il manque dix centimes.
APOLLINE : Tiens, va donc t'esbaudir avec ça, j'espère que cela te rendra moins ingrat.

Apolline prit son verre et partit s'asseoir un peu plus loin sur un tabouret disponible. Sa démarche était un peu instable : pour sûr, elle avait déjà pas mal consommé dans un autre bar et s'en était même fait virer car elle commençait à insulter le serveur et les clients. Elle grimpa avec difficultés sur le tabouret, son visage tordu dans une grimace cocasse, et une fois qu'elle fut stabilisée, elle descendit son verre en deux gorgées.

VOIX : C’est la première fois que vous mettez les pieds dans un bar vous, non ?

La jeune Castelli se retourna vers la personne qui lui adressait la parole et remarqua que c'était un beau garçon au visage plein de mystère. Il ne lui en fallut pas plus pour continuer l'échange verbal.

APOLLINE : Non en effet je ne met que très rarement les guiboles dans ces lieux de débauche.
BEAU GOSSE TENEBREUX : Je vous conseille de prendre un whisky, le whisky y a que ça de vrai.
APOLLINE : Hum. Je vais suivre votre très sage conseil. Garçon ! Deux whisky pour notre humble tablée.
BEAU GOSSE TENEBREUX : Garçon, amenez la bouteille ! La soirée va être longue.
APOLLINE : Alors dites-moi, beau garçon, vous permettez que je vous appelle beau garçon ?
BEAU GOSSE TENEBREUX : Je permets. Mais dites-moi, que fais une demoiselle dans un "tel lieu de débauche" ?
APOLLINE : Je viens oublier les affres de ma vie matérielle dans l'extase des paradis artificiels. Et vous ? Des raisons à un tel regard sombre ?
BEAU GOSSE TENEBREUX : Les affres, toujours ces affres. Moi, oh, je viens ressasser les doux souvenirs de ma vie bucolique, terrassés par … Garçon, mon whisky.
APOLLINE : Hum, je vois. Vous êtes drôlement canon pour un poète maudit.
BEAU GOSSE TENEBREUX : L'habit ne fait pas le moine comme on dit, n'est ce pas ?
APOLLINE : Vous n'avez rien d'un moine, laissez-moi vous le dégoiser.
BEAU GOSSE TENEBREUX : Je ne prêche pas l'abstinence c'est vrai.
APOLLINE : C'est moi ou je ressens comme une attraction entre nos deux désespérées personnes ?
BEAU GOSSE TENEBREUX : Je le ressens aussi. Nous ne devrions pas résister à cet appel.
APOLLINE : Laissez-moi m'enivrer encore une fois de whisky et je suis toute à vous.
BEAU GOSSE TENEBREUX : Faites donc. Trinquons à cette nuit de folie, au whisky et ...
APOLLINE : A l'union prochaine de nos deux enveloppes charnelles.
BEAU GOSSE TENEBREUX : Santé.
APOLLINE : Santé.
BEAU GOSSE TENEBREUX : Exactement. Mais dites moi, qu'attendons nous ?
APOLLINE : Je ne sais pas. Il est vrai que si je nous suis bien, que je suis autant attirée par vous que vous ne l'êtes par moi, alors nous devrions laisser libre court à cette attirance et donc procéder à la phase de copulation.
BEAU GOSSE TENEBREUX : Je suis d'accord. Nous devrions unir nos deux corps rapidement, j'aimerais ne faire qu'un avec vous.
APOLLINE : Essayons d'abord de voir si nous sommes compatibles. Allez-y embrassez-moi.
BEAU GOSSE TENEBREUX : Bonne idée.
APOLLINE : Hum, il me semble que ça tient la route.
BEAU GOSSE TENEBREUX : Nous devrions donc continuer.
APOLLINE : Si nous allions à ma couche ?
BEAU GOSSE TENEBREUX : Allons-y, le devoir nous appelle.

Au petit matin, ce fut un mal de crâne épouvantable et la sensation d'avoir la langue sèche comme un caïman resté en plein soleil de midi qui accueillit joyeusement la jeune Castelli. Nulle trace dans son minable appartement du beau garçon avec lequel elle avait passé la nuit.

APOLLINE : Nom d'une cigogne édentée. Le filou s'est carapaté.

III. Détails supplémentaires

• Particularités :

» C’est une des rares choses qu’elle veut conserver de son passé, mais elle porte toujours une bague en argent au chevron large et sertie d’une pierre sombre à l’index gauche. D’aucun pensent que c’est pour se donner un côté rock’n roll mais en fait c’est une bague qui lui vient de sa mère et qui est un peu trop grande pour qu’elle la porte à son annulaire.

» Apolline est, disons, maniaque. Pas dans le sens où elle passe sa vie à tout frotter et à tout désinfecter, mais elle aime bien que les choses restent à l’endroit où elle a décidé de les ranger. Malheureusement, elle n’est pas dotée d’une logique commune, mais d’un système mental de réflexion complètement différent. Ce qui fait qu’aucun de ses calculs n’est évident pour quelqu’un qui ne la connaît pas. Mais avisez-vous de changer les choses de place ou de la forcer à faire quelque chose dans un ordre différent de ce qu’elle a prévu – parce qu’elle prévoit aussi beaucoup, et elle déteste les surprises et les imprévus – et elle risque de se transformer en champignon atomique. C’est un léger problème chez elle, mais Apolline prend très vite la mouche. A part ça, elle est adorable, marrante et très sympa.

» La jeune femme, même si elle est bonne cuisinière, a en revanche un appétit d'oiseau. Deux bouchées et c'est bon, elle ne peut plus rien avaler. C'est peut-être dû aux litres de boisson qu'elle descend entre les repas. Et tout y passe, du café serré au café au lait, en passant par le capuccino, le smoothie, jus de fruits, lait, sodas... Elle trouve que c'est mieux que les sucreries, et elle adore la sensation d'un liquide qui coule dans sa gorge. C'est assez étrange, c'est vrai.

» Apolline est aussi assez vulgaire. Même très. Le moindre prétexte est bon pour un bon juron bien senti, et elle n'est jamais à court d'insultes, toutes plus farfelues que les autres.

» Il est quasiment impossible de joindre Apolline sur son portable. Pourtant, elle sait s'en servir et elle l'a toujours sur elle, malheureusement, il lui arrive toujours un pépin. Endroit qui ne capte pas, panne de batterie, téléphone perdu au fond de son sac... C'est une véritable plaie qui insupporte la quasi-totalité de ses amis.

» Apolline a la fâcheuse tendance d'appeler les gens par leur nom de famille. Habitude de mafieux, sûrement.

» La jeune femme possède des dizaines et des dizaines de flacons entamés qu’elle entrepose dans sa salle de bains. Il y a plusieurs genres de gels douches, des crèmes pour le corps, pour le visage, des huiles essentielles de massage, des masques de beauté… Beaucoup de produits qu’elle achète sous l’attrait conjugué des couleurs des flacons et de ce qu’il y a dedans.

» C’est une grosse dormeuse, les matins de ses week-ends sont consacrés à la récupération de toute sa fatigue accumulée au cours de la semaine.

» Elle est dotée d’une imagination débordante. Ce trait d’esprit l’avantage plutôt pour son projet professionnel (il faut toujours un peu d’imagination pour faire de la reconstitution historique) et cela lui sert dans le cadre de la rédaction de son roman, mais il devient très rapidement un inconvénient dans la mesure où elle dramatise les choses très vite. Un retard de quinze minutes se transforme dans sa tête en accident mortel sur la route avec séisme et glissement de terrain en prime. D’ailleurs, lorsqu’elle était petite, elle s’imaginait des tas de trucs farfelus sur l’entourage de son père : quelqu’un avec le teint trop blanc devenait un vampire, sa grand-mère était une sorcière et un homme bourru un loup garou.

» Une chose échappe toujours à la vigilance d'Apolline : les date-butoirs. La jeune Castelli ne sait pas respecter un délai, si bien qu'elle se retrouve souvent avec sa ligne de téléphone coupée ou avec plusieurs lettres de réprimandes de la bibliothèque dans sa boite. Son banquier hurle parce qu'elle est toujours dans le rouge et qu'elle n'encaisse jamais les chèques à temps. Bref, pour ça, il vaut mieux ne pas compter sur elle.

» Elle est jalouse. C'est très chiant, soyons francs. D'ailleurs Aidan a rompu avec elle après une énième crise de jalousie (bon, de toutes façons ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre, c'était une évidence). Et sa passion pour les situations dramatiques fait qu'elle est capable de faire voler assiettes et cendriers. Et à cause de ça, elle n'est jamais restée avec un garçons plus de trois mois.

• Ce que les autres ne savent pas forcément :

» Bien entendu, la jeune Castelli ne mentionne jamais sa filiation à un parrain de la mafia. Heureusement pour elle, son nom de famille est assez répandu et son père n’est pas assez connu – du moins au sein de la population – pour que ce nom soit associé aux grands réseaux mafieux. Néanmoins, quelqu’un de suffisamment informé sur l’économie souterraine de Naples ou de Sicile sait qui est Castelli. Mais il ne sait peut-être pas qu’il a une fille, Romano ayant fait son possible pour cacher aux autorités et aux autres familles rivales l’existence de la petite Apolline.

» Apolline sait utiliser un revolver. Mieux que ça, elle en connaît de plusieurs calibres et sait les reconnaître. Elle a pris des cours de tir étant plus jeune, et son dernier carton était de 8/10.

» Elle sait aussi reconnaître de la cocaïne et estimer si elle est pure ou coupée, le tout en faisant comme les Experts, en la goûtant. Ne le dites à personne mais elle a eu une sale période juste après qu'elle a déménagé de Naples où elle se faisait quelques rails par jour. Cela s'est terminé par une grosse baffe de son père ainsi que par un long sermon et quelques semaines d'isolation dans un centre de désintox. Depuis, elle lutte activement contre l'usage de drogue auprès de ses amis, et elle lutte aussi parfois pour ne pas replonger.

» Elle possède, caché dans une paire de chaussette, un petit sachet rempli de cocaïne pure qu'elle a récupéré lors du trafic qu'elle a surpris dans le garage de Sam. Il lui arrive de le sortir de temps en temps, mais jusqu'à maintenant elle l'a toujours remis à sa place.

» Plus jeune, elle a longtemps caressé le rêve de devenir ballerine. Elle prit des cours de danse classique jusqu'à l'âge de treize ans mais les contraintes physiques étaient telles arrivées à son niveau qu'elle ne put faire les sacrifices nécessaires pour réaliser cet objectif. Sa morphologie a quelque peu pâti de ces années d'entraînement puisqu'elle est encore aujourd'hui gracile.

» Elle n'a couché qu'une seule fois avec un inconnu. C'était il y a quelques semaines, elle venait de se faire engueuler par son banquier, son électricité venait d'être coupée parce qu'elle n'avait pas payé ses factures à temps et son propriétaire menaçait de la mettre dehors. Résultat, elle avait trop bu, il lui semblait qu'il était mignon, et ils sont allés terminer la soirée en beauté dans son appartement. Mais elle s'en est terriblement voulu lorsqu'elle s'est réveillée seule, nue, avec l'odeur d'un inconnu sur ses draps, inconnu sans nom, dont elle se rappelait difficilement du visage et qui avait visiblement prit le large.

IV. Autres

» Elle ne rechigne jamais à boire un bon verre de vin.

» Elle n'a pas son permis de conduire et elle circule donc à bicyclette.

» Pour en rajouter un peu plus dans le folklore mafieux de sa vie, c'est une grande amatrice du jazz mélancolique que l'on jouait en tant que musique d'ambiance dans les années 50.

» La cuisine italienne n’a pas de secret pour elle. Enfin si, des tas, mais elle a un certain flair pour repérer des arômes qui iraient bien ensemble. Sa spécialité est une sauce a la putanesca, « fond de tiroir » : elle arrive toujours à faire quelque chose à partir des riens qui restent dans un tiroir vide.

» Apolline est une grande habituée de l’ANPE. Elle s’y rend à peu près une fois toutes les six semaines, quand elle perd son emploi, et sa première question est toujours « Ils cherchent personne en Histoire ? ». Question à laquelle on lui répond toujours par un geste vague indiquant le panneau des offres d’emploi en catégorie ‘Restauration’.

» La jeune femme adore les trucs un peu mystiques chics. Le feng shui, le yoga, les bougies, l'encens... Elle allume toujours un baton d'encens lorsqu'elle rentre chez elle le soir et elle ne connait rien de mieux que de lire un bon ~~magazine~~ livre lovée dans un bon canapé, avec quelques petites bougies allumées. Apolline est aussi assez sportive, c'est-à-dire qu'elle va courir une fois par mois à peu près, mais surtout qu'elle pratique son yoga très régulièrement. Elle est très souple et peu se permettre de faire un large panel d'étirements.

» Elle est réellement passionnée par l’Antiquité, et plus particulièrement par l’Empire Romain. Elle a beaucoup lu à ce sujet, à titre personnel, et sa culture concernant cette époque de l’Histoire est de ce fait supérieure à celle de la majorité des gens de son niveau d’études. Malheureusement elle ne peut pas compter sur un diplôme qui pourrait certifier ces compétences. Elle s’est donc très récemment lancée dans la rédaction d’un roman historique se déroulant à cette époque, et elle espère pouvoir le publier et obtenir ainsi la crédibilité qui lui manque. De plus, les trafics de son père lui ont permis d'être en contact avec de nombreuses pièces d'art, ce qui fait qu'elle a acquis au fil des années, et grâce à l'amateurisme éclairé de son père, les compétences d'un conservateur de musée débutant.

» Sa meilleure copine est Monica Ricci. Elles ont un nombre de points communs plutôt hallucinant et malgré tout, elles ne se lassent pas l'une de l'autre. Qui épouse Apolline marie Monica par la même occasion. Elles se font des séances de yoga à deux, regardent des tournois de golf à la télé (même si Apo préfère le tennis, en fait). Elles peuvent aussi passer des nuits blanches à regarder The Poker Channel en enchaînant tisane sur tisane, et lorsque l'une va aux toilettes, l'autre reste là pour lui raconter les dernières mises. Iris complète parfois le duo.

» Apolline connaît quelques problèmes d'argent pour le moment, et elle a dû abandonner son petit appartement pour cherche une colocation. Elle vient de répondre à une petite annonce émise par un certain Raffaelo Galleani. C'est le frère aîné de Luca, le meilleur ami de Monica, mais elle ne l'a jamais vu. Mais au moins, c'est une sécurité. A part ça, elle ne sait rien de lui, pas même sa profession.

• Son langage

» Apolline ne parle vraiment qu'une langue, mais elle s'essaie à d'autres idiomes. Des trois mots d'allemand et des deux mots de français qu'elle connait elle fait des mic-macs assez étranges et difficilement compréhensible pour quelqu'un qui n'est pas initié aux langues étrangères. Par exemple : de-ci

de-là, un sandwich

fromage, je suis

, la réponse est

...

» Ses lectures incessantes concernant des choses du passé font qu'alors que certains font des anglicismes, Apolline fait des... enfin des changements de vocables avec des mots du passé. Elle dira donc plutôt "vicinalité" que proximité, "icelle" au lieu de celle-ci, "subséquemment" au lieu d'en conséquence, "supputer" au lieu de supposer...

» La jeune femme est persuadée d'avoir un talent littéraire. Elle exalte donc le sus-mentionné et prétendu talent par une utilisation anormale et originale de certains mots qu'elle substitue à d'autres. Bon, au final son babillage est plutôt compréhensible puisqu'elle ne fait que remplacer les mots usuels par d'autres similaires. Exemple : "elle n'y va pas avec le dos de la fourchette", "mirabelle sur la génoise", "j'y mettrais ma paluche au grille-pain"...

V. Conclusion

Avatar : Laiton Mystère

Pseudo : ~~Ju' les bon tuyaux~~ Birdie
Garçon ou fille : Reine
Où avez-vous connu le forum ? On s'est croisé au rayon déodorants du Lidl.
Commentaires : MON AMOUUUUUR JE T'AI VU AU BEAAAUUU MILIEUUUU D'UN RÊVEEEEE

Je t'adore ma Quichette Apolline Castelli - Old habits die hard 701585

Je kiffe vegra sa mère en short de bain écossais le "comment avez vous connu le forum ?" Apolline Castelli - Old habits die hard 845472

T'es con.

MATTHEW FOX CHEZ CAUET Shocked

IL A DIT QUE SOUVENT IL PORTAIT PAS DE CALEÇONS. Apolline Castelli - Old habits die hard 970201

Je t'aime trop d'amour. Apolline Castelli - Old habits die hard 165841

Reine B.

En plus, des icons de ta coupine Above_Blues Apolline Castelli - Old habits die hard 735942

Oui j'avais vu l'émission Apolline Castelli - Old habits die hard 566774

Il a aussi dit qu'il pétait dans son lit parce que Cauet lui a dit que Kutcher avait avoué Laughing

Je vous aime tous Apolline Castelli - Old habits die hard 165841

J'ai un peu craqué ma culotte sur ma fiche, je sais pas pourquoi

C'est trop ma cops Katie I love you

Je t'aime ma Chouquette d'amour Apolline Castelli - Old habits die hard 165841

Fiou je savais pas qu'on pouvait trouver des trucs bien au rayon déodorant de Lidl Apolline Castelli - Old habits die hard 845472

MA JUUUU'

Apolline Castelli - Old habits die hard 789627

Moi aussi je t'aime ma profiterolle Apolline Castelli - Old habits die hard 165841

Lolote ~ Eh ouais Apolline Castelli - Old habits die hard 969770

Au moins tu sais que les gens qui y sont sont propres Laughing

En même temps aux déodorants Laughing

HAN TON VAVA EST TROP BEAU Shocked

MA CREME.

J'adore ta fiche, ton ava, ton nouveau perso, et surtout l'icon de ta sign. Apolline Castelli - Old habits die hard 845472

Je t'aime. Apolline Castelli - Old habits die hard 165841

Oh merci

Ma pomme d'amour Apolline Castelli - Old habits die hard 165841

Je sais pas comment tu peux aimer mon nouveau perso, puisque je ne sais pas moi-même ce qu'il sera Laughing

Non mais j'aime son nom quoi. Apolline Castelli - Old habits die hard 845472

OH PINAISE Shocked

J'aime l'icon de ta sign Apolline Castelli - Old habits die hard 845472

Dr ~~Robert~~ Chase Apolline Castelli - Old habits die hard 969770

( T'as raison de rayer Robert, ça casse tout Apolline Castelli - Old habits die hard 701585

)

Superbe vava Apolline Castelli - Old habits die hard 165841

Zankiou

Teseo Mastriani a écrit:: ( T'as raison de rayer Robert, ça casse tout )

Sauf pour certains cas genre ... Robert Redford Apolline Castelli - Old habits die hard 283514

Apolline Castelli - Old habits die hard 124484

Mais comme dirait Api, c'est incomparable Apolline Castelli - Old habits die hard 284154

Citation :: Apolline est, disons, maniaque

Problème

Citation :: l'encens

Deuxième problème Apolline Castelli - Old habits die hard 701585

Citation :: Apolline est aussi assez vulgaire

Ah bah ils vont s'entendre sur ce point Apolline Castelli - Old habits die hard 701585

Citation :: café serré au café au lait, en passant par le capuccino

Ils se complètent on va dire Laughing

Et encore, je suis pas passée au point de la salle de bains Apolline Castelli - Old habits die hard 701585

Citation :: A part ça, elle ne sait rien de lui

Quand elle va savoir Apolline Castelli - Old habits die hard 566774

Elle en sait pas mal Apolline Castelli - Old habits die hard 845472