Natalia ROMANELLI • Fallen Angel, Shattered Dreams

I. Carte d’identité

Nom(s) : Romanelli.
Prénom(s) : Natalia.
Surnom(s) : Venant d'une famille très à cheval sur les bonnes manières et toutes ces règles qui vous gâchent une existence, on l'a affublé d'un sobriquet "La Parfaite", qu'elle a du se coltiner toute son enfance et son adolescence. Autrement, ses proches l'appellent couramment « Nat' », « Natie » mais le plus courant reste quand même « Nana ».
Âge : Vingt-cinq ans que le monde compte une nouvelle habitante parmi ses membres.
Date et lieu de naissance : Elle a vu le jour à Naples un 08 Décembre.
Nationalité : Italienne, mais la belle possède des origines françaises et grecques.

Occupation : La photographie ayant une grande place dans sa vie et ayant été une révélation, la jeune italienne s'est orientée dans le domaine artistique et est devenue photographe. En effet, elle préférait être située derrière l'appareil, non pas dans son champ de vision. Elle tenait toujours un appareil à la main, bien que ses parents auraient préféré qu'elle ait une autre passion.

III. Détails supplémentaires

Particularités :

- Bien qu'elle maîtrise parfaitement sa langue natale qui n'est autre que l'italien, Natalia parle également d'autres langues ou dialectes, tel que l'anglais, l'espagnol, le français, le grec et le russe. D'ailleurs, il faut dire que c'est un atout.

- Elle s'est sans cesse démarquée des autres personnes. A vrai dire, elle avait tout le temps sa propre opinion et n'était d'accord avec personne. Seulement pour prouver l'exactitude de sa pensée, elle était quasiment prête à tout, même si nombre de personnes ne la comprenait pas. Elle n'y prêtait pas attention pensant qu'elle n'avait aucunement tort.

- Elle a presque fait le tour du monde, sachant que sa famille voyageait beaucoup. De la France en passant par la Chine, elle connaît à présent nombre de cultures. Elle possède plusieurs albums photos où sont rangées les photographies de paysages, d'habitants ou encore de monuments. Ces albums sont classés par ordre alphabétique.

- Elle est très branchée technologie. Elle connaît toutes les nouveautés. Seulement quand elle s'achète un agenda électronique, elle ne le garde que quelques temps, autrement dit un an au grand maximum, car soit elle le retrouve dans la poche d'un de ses vêtements qui était dans la machine à laver, soit sur le sol, ne fonctionnant plus bien évidemment.

- Quand quelque chose ne l'arrange pas, elle fait le contraire de ce qui lui avait été demandé. Elle a plusieurs fois désobéi à la tutelle parentale en sortant avec Giacomo, qu'ils ne trouvaient pas assez bien pour une fille comme elle, en conduisant une Vespa, qu'elle possède d'ailleurs toujours, en n'allant pas aux rendez-vous auxquels sa famille avait été conviée et tout cela pour faire enrager ses parents seulement.

Ce que les autres ne savent pas forcément :

- C'est une artiste. Elle s'est illustrée dans le domaine de la peinture il y a de ça quelques années. Depuis, elle n'en entend plus parler, ayant arrêté de peindre.

- Elle a été enceinte et portait l'enfant d'un certain Giacomo Baresi. Un amour de jeunesse, pour qui elle aurait tout donné. Jamais elle n'avait pensé que la flamme de leur amour, un jour aurait pu s'éteindre. Loin d'elle cette idée. Pourtant c'est arrivé et Natalia en a voulu au monde entier. Il aura été son grand Amour.

- Elle a une peur bleue des orages, de la foudre et ça depuis toute petite. C'est pourquoi quand le temps est très pluvieux, la jeune italienne ne sort pas de chez elle et reste cloîtrée dans son chez-soi jusqu'à ce que tout se calme à l'extérieur.

- C'est une habituée des hôpitaux. Il faut savoir que Natalia est une jeune femme très maladroite et il lui arrive sans cesse des malheurs. Elle ne peut se contrôler, un tout petit faux pas et tout s'écroule.
- Elle adule les sports en eaux vives. Elle a déjà tenté l'expérience lors d'un de ses nombreux voyages et y retournerait bien.

IV. Autres

- Elle ne peur absolument dormir avec quelqu'un qui ronfle à ses côtés.
- Il lui arrive de parler seule quand elle est en colère.
- Elle a toujours tout fait pour faire enrager ses parents et quand elle y repense aujourd'hui, elle en est très fière.
- Elle ne peut vire sans sa dose quotidienne de caféine.
- Pendant un temps, elle s'est considérée comme étant un monstre. Aujourd'hui encore, elle a toujours du mal à s'en remettre et s'en veut énormément. Elle n'ose même plus se regarder dans un miroir par moment.
- Elle doit toujours avoir un pense-bête, un petit bloc-notes sur elle, afin de ne pas oublier un rendez-vous, un événement urgent.

V. Conclusion

Avatar : Kate Winslet.

Pseudo : Vindicated
Garçon ou fille : Fille.
Où avez-vous connu le forum ? J'ai oublié Je crois qu'on m'avait refilé le lien.
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Natalia ROMANELLI • Fallen Angel, Shattered Dreams 845472

II. Biographie

Contexte familial :
S'il y a bien une chose dont Natalia ne veut plus entendre parler, c'est bien de sa famille. Anastasia et Alessandro Romanelli. En effet, elle descend de la lignée des Romanelli, famille connue pour être à cheval sur les principes et sur leurs règles assez particulières au jour d'aujourd'hui. Petite, on la laissait faire ce qu'elle voulait, bien qu'elle n'était pas très exigeante et n'était pas une enfant pourrie-gâtée comme auraient dit certains. D'ailleurs, quand elle se rendait à l'école, on la surnommait "Miss Parfaite" sachant qu'elle avait de bons résultats partout et avait l'habitude d'être l'élève préférée de chacun des professeurs. Arrivée au stade de l'adolescence, tout a basculé. Ses parents commençaient à fourrer leurs nez dans la vie privée de la jeune fille qui ne supportait plus d'être observée jour et nuit. Ils cherchaient à savoir si elle sortait avec des gens "fréquentables" comme ils le disaient si bien. Seulement, Natalia n'était pas de cette avis. Elle rencontra Gabriella, puis Giacomo et pleins d'autres personnes qui n'étaient pas des gens bien selon ses parents. Il lui était impossible de respirer et de vivre avec toutes ces restrictions que lui imposaient son entourage. Ce qui la poussa à en faire de plus en plus à sa tête histoire de faire tourner ses parents en bourrique. Elle entama une relation avec un certain Giacomo Baresi que ses géniteurs ne portaient pas dans leur coeur contrairement à Natalia qui y tenait comme à la prunelle de ses yeux comme elle le répétait souvent. Ils s'aimaient. Enormément. Elle tomba enceinte, sa famille croulait sous la honte, ils décidèrent ainsi de les éloigner et c'est ainsi qu'ils se retrouvèrent à Paris. Là-bas, elle ne leur adressait pas la parole, ils ne représentaient plus rien. Elle en avait honte. Sept ans plus tard, elle était de retour à Naples laissant sa famille derrière elle ne voulant plus en entendre parler.

Anecdote de la vie actuelle :

Après sept années d'absence, Natalia Romanelli était de retour à Naples, ville qui l'avait vu grandir et mûrir. Ville qui lui avait fait connaître le véritable amour. Ville que jamais elle n'oublierait. La jeune femme n'avait pu pleinement profiter de son séjour à Paris. La principale cause ? C'était lui. Jamais elle n'avait voulu l'abandonner, jamais elle n'aurait voulu que leur relation se dégrade ainsi. Elle l'aimait. Plus que ses parents. Plus que sa famille. Plus que tout au monde. Seulement, elle tomba enceinte. Chose que ses parents ne purent encaisser. Leur fille, porter un enfant de Giacomo Baresi ? Ce n'était pas envisageable, ne serait-ce qu'un instant. Selon eux, il n'était pas « la perle rare, celui qui la comblerait, il n'était pas fait pour elle. » Ils auraient bien été capables du pire pour les éloigner. C'est en partie ce qu'ils firent. Après avoir été mis au courant de l'état de leur fille, ils décidèrent de prendre des distances, de s'éloigner de Naples, afin de séparer Natalia de celui qui représentait tout pour elle. Chose qu'ils n'avaient jamais réussi à comprendre encore aujourd'hui.

*****

« Je ne sais pas. Etait-ce une bonne décision que de l'emmener jusqu'ici pour lui faire oublier ce garçon ? » dit Anastasia Romanelli tout en fixant son cher époux d'un regard inquiet.
« Biensûr que oui. Parlez donc moins fort. Elle pourrait nous entendre. » Alessandro Romanelli regarda autour d'eux afin de s'assurer que personne ne les entende, tout en agitant ses bras histoire de calmer son épouse. « Je continue à croire que ça n'était pas une bonne idée. Si elle venait à l'apprendre, je suis persuadée qu'elle nous en voudrait pour le restant de sa vie. »
« Assez. Elle n'en saura rien. » Il se dirigea vers l'un des canapés du fauteuil et s'y installa délicatement, quand Natalia fit irruption dans la pièce, des larmes ruisselant sur ses joues. « Comm- Comment avez-vous pu faire ça ? Vous n'avez donc aucun respect pour ceux qui vous entourent ? »
« C'était pour ton bien ma fille. » dit-il d'un ton sérieux. Tout en s'approchant d'elle, il posa sa main sur l'une des épaules de la jeune fille qui la lui retira d'un geste brusque la seconde d'après. « POUR MON BIEN ? Êtes-vous seulement conscients de ce que vous me faites subir ? Si vous aviez été de bons parents, vous auriez compris, vous auriez vu dans mes yeux tout l'amour que je lui porte. Vous m'avez emmené loin de toutes les personnes qui me tenaient à coeur. Et tout ça pour quoi ? Pour votre réputation. Je vous méprise. » Ce sont les dernières paroles qu'elle prononça avant d'aller s'enfermer à double-tour dans la suite qui lui avait été réservée. Et c'était peut-être la dernière fois qu'elle adressait la parole à ses parents.

Ce soir-là, la jeune Romanelli sortit de sa suite et prit sa voiture pour faire une virée nocturne histoire d'oublier toutes ses souffrances. Du moins, essayer. Elle passa la moitié de la nuit dans un petit bar miteux et après plusieurs verres d'alcool à son actif, elle prit tant bien que mal la direction de sa voiture. Elle ne savait plus ce qu'elle faisait et rien ne comptait plus à présent maintenant qu'elle avait perdu l'être le plus cher à ses yeux. Et l'enfant qu'elle portait ? Leur enfant. Elle avait oublié. Elle avait osé oublié ce trésor vivant en tentant d'enterrer son chagrin. Elle avait pris le volant dans un état pitoyable. Elle savait qu'elle ne tenait pas l'alcool, mais elle avait tout de même pris un énorme risque. Résultat : elle se retrouva le lendemain matin dans un lit d'hôpital, inconsciente. Ce n'était que quelques heures plus tard qu'elle se réveilla en sachant pas où elle se trouvait. Elle regarda autour d'elle et tenta de se redresser, mais une infirmière arriva à ce moment pour l'en dissuader.
« Vous ne devriez pas bouger. »
« Où est-ce que je suis ? Et qui êtes-vous ? »
« Vous êtes dans un hôpital. Vous avez eu un accident de voiture. Et je suis Gemma, votre infirmière. »
« Non. Ca n'est pas possible. Et mon enfant ? Il n'a rien ? Il est toujours là, dites ? »
« Je suis désolée. »
« Vous êtes désolée ? Mais de quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Il est ... ? » En guise de signe d'approbation, l'infirmière posa sa main sur celle de Natalia qui semblait ailleurs. Elle ne bougeait plus. Son regard était vide. On ne lisait plus rien sur son visage angélique. Cette dernière se retourna et fixa un point invisible au dehors par la fenêtre qui se trouvait à ses côtés. Elle avait disparu en même temps que l'être à qui elle aurait dû donner la vie. Seulement, elle se détestait, se haïssait même de la lui avoir retirer. Un monstre. Voilà ce à quoi elle s'apparentait à présent.

*****

Naples. Elle avança d'un pas chancelant dans la chambre de son nouvel appartement et quelque chose attira son attention. Ce quelque chose suscita en elle un sentiment d'immense souffrance et d'amour. Quelque chose se cachait sous l'étagère. Elle s'en approcha et saisit d'une main lente une photographie qu'elle avait prise il y a sept ans aujourd'hui. C'était lui. Elle avait pensé l'oublier, mais elle n'y avait pas réussi même si elle prétendait le contraire. Une photographie le représentant. C'était la dernière photo qu'elle avait prise de lui. Elle se laissa tomber sur son lit ne tenant plus sur ses deux jambes. Qu'était-il devenu aujourd'hui ? Avait-il définitivement tourné la page sur Natalia et sur tout ce qu'ils avaient vécu ? Elle n'en savait rien. Sept ans qu'elle ne l'avait pas vu. S'il la croisait, il voudrait savoir pour l'enfant. Qu'allait-elle lui répondre ? Qu'elle lui avait volé la vie ? Elle ne pourrait pas supporter de tout lui expliquer. De le revoir à nouveau. De le voir se tenir là, devant elle, à quelques mètres. Elle y pensait jour et nuit. Oui, jamais elle n'avait réussi à l'oublier. Mais il n'était pas le seul à qui elle allait devoir des explications. Comment allait-elle leur raconter tout ça ? A présent, des larmes se dessinaient sur son visage.