Dolce Vita a Napoli
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 Mon paradis est un Eden artificiel [Lo']

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Gabriella Manzoni

Gabriella Manzoni


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MessageSujet: Mon paradis est un Eden artificiel [Lo']   Mon paradis est un Eden artificiel [Lo'] EmptyMar 8 Juil - 19:30

« Il n’y a personne d’autre ? » hurla Brad Pitt, la voix un brin déformé par le téléviseur

*Bordel qu’est-ce qu’il est sexy et en jupette c’est encore pire.* remarqua Gabriella

Il y avait longtemps qu’elle évitait ce genre de remarques à voix haute car si ça faisait souvent rire Lo’ et Aidan, ça provoquait d’interminables disputes avec Marco qui ne pouvait s’empêcher d’être jaloux d’un acteur qu’elle adulait depuis son adolescence et qu’elle n’aurait sans doute jamais. Bon, il était certain que si elle avait l’occasion de passer une nuit avec lui, ce ne serait très certainement pas Marco qui l’empêcherait d’y aller en hurlant et en la séquestrant, son amour pour l’acteur américain étant plus fort que tout. Ca virait quelques fois à l’obsession mais elle essayait de se soigner, après tout elle était adulte maintenant et traverser toute l’Europe uniquement pour l’apercevoir deux secondes n’était plus de son âge. Et pourtant, il n’y avait pas si longtemps que ça, elle prenait l’avion sur un coup de tête en direction de Cannes et ça avait été la consécration, un autographe et une photo avec lui, elle avait été hystérique pendant des mois après. Tant d’ailleurs que même son quotidien pourri lui semblait parfait, ses disputes avec son petit ami pleines de passion et faire le ménage comme un devoir d’importance capitale. Malheureusement, la joie s’estompa rapidement.

Etroitement enlacée, ou plutôt fermement tenue, contre Marco, elle n’avait d’yeux que pour le magnifique blond aux yeux bleus, autant dire l’opposé de son petit ami du moment, long moment qui durait depuis près d’un an et demi maintenant. Agacé par le fait qu’elle ne le voit même pas, malgré ses efforts désespérés pour attirer son attention, il se saisit de la télécommande ce qui fit lever les yeux à Gaby qui sentit un sentiment familier l’envahir, la panique. Qu’avait-elle fait ? Elle n’avait rien dit, rien fait, la maison était nickel, les courses faites, les factures payées, elle ne voyait aucune ombre au tableau, qu’allait-il encore trouver ?


« Tu sais que je t’aime hein ? »

Elle se redressa et plana son regard azur dans le sien, il n’y avait rien de moins sûr ! Elle commençait à douter de ses sentiments depuis qu’il la tyrannisait à longueur de journée et qu’elle devait se plier à sa volonté parce qu’il était l’homme de la maison. La seule chose qui la motivait à rester était la tête que sa mère ferait si elle annonçait une énième rupture.

« Euh oui, oui. » répondit-elle, se voulant encourageante

L’italien la fixa un moment avant de lancer de but en blanc :


« Est-ce que tu veux devenir ma femme. »

Il l’aurait giflé que ça aurait eut le même effet. Un fou rire impossible à réprimer l’envahit et il lui fallut deux bonnes minutes pour se calmer, Marco la dévisageait, le visage rouge de colère, visiblement mal à l’aise, il ne tarderait pas à remettre Aidan sur le tapis et elle n’était pas prête à se faire une fois de plus l’avocate d’un innocent.

« Désolée, c’est nerveux, le choc de ta demande. » marmonna-t-elle en essayant de ne pas repartir de plus belle

« Laisses moi y réfléchir, ok ? C’est un sacré engagement et je ne sais pas si je suis prête. Ce n’est pas que je ne t’aime pas mais je ne veux pas qu’on se trompe. » tenta-t-elle en posant une main sur son bras pour l’apaiser

Il se défit de sa prise et se leva brusquement.


« Moi je sais que je ne me trompe pas, le problème c’est toi. » lui envoya-t-il avant de disparaitre

Ce fut plus fort qu’elle, son majeur se releva et elle le gracia d’un magnifique doigt d’honneur. Il la poussait à bout en ce moment et comme elle avait le malheur de lui tenir tête, il commençait à virer dingue et le voilà maintenant qui demandait sa main, elle nageait en plein délire. Le pire était que dans les premiers mois elle aurait répondu oui immédiatement mais maintenant, trop de choses en ligne de compte pour qu’elle prenne une décision hâtive. Elle avait besoin de conseil et comme monsieur ne ressortirait pas de la chambre, valait mieux qu’elle en profite. Un bref regard vers la pendule, 15h de l’après midi, parfait, elle trouverait sûrement Lo’ chez les Tomasi et en profiterait pour récupérer son CD de Led Zeppelin qu’il ne lui avait toujours pas rendu. Prenant bien soin de claquer la porte pour qu’il sache qu’elle était partie, elle dévala les escaliers et traversa la ville pour se retrouver devant une maison qu’elle connaissait par cœur.

Ne prenant pas la peine de frapper, elle poussa la porte. Tout était bien silencieux ce qui l’étonna, si il y avait bien une chose qu’elle savait, c’était que la maison était toujours en ébullition, il y avait toujours un passage impressionnant, les amis des enfants venaient ici pour une sorte de pèlerinage et on s’y sentait si bien qu’on avait du mal à en repartir, Gaby le savait bien puisqu’elle passait au moins une fois par semaine faute de plus.


« Aidan ? Lo’ ? »
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Lorenza Tomasi
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MessageSujet: Re: Mon paradis est un Eden artificiel [Lo']   Mon paradis est un Eden artificiel [Lo'] EmptyMer 9 Juil - 22:19

« I wanna break the rule, wanna break the stereotyyyyyype » chantait la jeune Lorenza à tue tête comme si elle tentait de couvrir le son de la chaîne avec sa voix. Elle était en train de ranger sa chambre à sa propre manière, elle attrapait tous les vêtements lui tombant sous la main, les reniflait et les balançait par-dessus son épaule en direction du tas « sale » ou « en train ». Sa mère ne supportait pas cette manie qu’avait Lorenza de décider de la propreté de ses vêtements à leur odeur, elle trouvait ça presque répugnant mais à chaque fois Lorenza lui répliquait que quand il n’y avait pas de tâches c’était le seul moyen de savoir…

Une fois la chambre épurée, elle prit dans ses petits bras le gros tas de vêtements et avança en claudiquant, ne voyant plus ses pieds, jusqu’à la petite trappe montant à sa chambre, ancien grenier que la famille avait restauré en chambre quand Lorenza avait 14 ans. Elle balança le gros tas en bas de l’échelle et la descendit en un clin d’œil. Elle continua son parcours jusqu’à la buanderie du rez de chaussée en dansant et chantant. Si les membres de la famille avaient été là, elle aurait entendu des cris de tous les côtés lui ordonnant de faire moins de bruit (pour rester polie) afin de ne pas réveiller le bébé… Merci seigneur bébé Tomate était absent pour le moment, veuillez laisser un message sur le répondeur…


« Fist in the air I’m not going down without a fiiiight… » s’écria Lorenza en poussant encore plus sa voix forte qui commençait à sortir quelques fausses notes. Elle fit semblant de mettre un panier en laissant tomber sa tas de linge sale dans la corbeille et leva les bras en l’air en signe de victoire.

Elle repartit ensuite en direction de la cuisine, calant ses pas sur le rythme de la musique, mais s’arrêta d’un coup à l’entrée de la cuisine. Son CD était terminé, plus aucun son ne résonnait dans cette maison devenue soudain trop silencieuse. Elle soupira et rentra dans la cuisine. Elle ouvrit le frigo pour en sortir une bouteille de jus de fruit qu’elle ouvrit et commença à boire au goulot quand elle remarqua son iPod posé sur les éléments de la cuisine, elle poussa un petit piaillement de satisfaction et s’en empara, enfonçant les écouteurs dans ses oreilles elle appuya sur play…
Récemment, Lorenza s’était mis dans la tête d’apprendre l’espagnol, qui était après tout sa langue maternelle officielle. Sa nouvelle lubie, après avoir tenté de devenir contorsionniste sans le moindre succès, était donc de parler espagnol. Elle avait téléchargé un fichier mp3 de cours, et s’amusait comme une folle à répéter les phrases qu’elle entendait.


« ¿ Dónde se encuentra el hotel más próximo?........... Me llamo Lorenza y soy italiana………. » Lorenza retira les écouteurs et reposa le baladeur « C’est pas drôle ça… » bougonna t’elle. Elle leva les yeux au ciel et posa son index droit sur son nez et se mit à le tapoter, réfléchissant à cette chanson espagnole qu’elle avait entendu chanter tant de fois… Elle leva le doigt qu’elle avait sur le nez en l’air dés qu’elle la retrouva et se mis à la chanter à tue tête « ALCOOL ALCOOL ALCOOL ALCOOL hemos venido emborracharnos y el resultado nos da igual ! Ah, ça c’est vraiment utile ! » S’écria t’elle quand soudain la voix de Gabriella retentit dans la maison.

« En la cocina mi amor ! » Gabriella apparut quelques secondes plus tard « Hola guapa ¿ Que tal ? »
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Gabriella Manzoni

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MessageSujet: Re: Mon paradis est un Eden artificiel [Lo']   Mon paradis est un Eden artificiel [Lo'] EmptyJeu 10 Juil - 18:50

Ce n’était une nouvelle pour personne, ce groupe d’amis était particulièrement dérangé. Qu’il s’agisse de Lorenza et de ses nouvelles lubies, elle pouvait s’inscrire à des cours de tennis une semaine et la semaine d’après décider que le sport n’était pas bon pour elle et qu’il valait mieux qu’elle se prépare à sa vie future en apprenant à cuisiner chinois pour ensuite préférer une autre activité tout aussi surprenante. Mais les autres n’étaient pas en reste pour autant, si Aidan restait celui qui en apparence le plus normal, il était en réalité le pire, Gaby connaissait d’ailleurs bon nombre de ses secrets qui la rassuraient quelques fois sur sa propre situation. Quand à elle, elle était une vraie psychopathe, haute comme trois pommes, elle n’hésitait jamais à foncer, peu importait qui se trouvait en face d’elle, ajoutez à cela sa passion pour Brad Pitt et son petit ami mi singe, mi homme et vous avait un tableau peu ragoûtant.

Pourtant, ils s’entendaient tous à la perfection, sachant être là dans les moments difficiles, ayant le même amour pour les blagues vaseuses et sans eux, Gabriella ignorait ce qu’elle serait devenue. Ils étaient les seuls à l’accepter telle qu’elle était, sans rien attendre d’elle, sans la mettre sur un piédestal qu’elle ne méritait pas ou encore vouloir la surprotéger e permanence. Elle aimait Damiano plus que tout mais sa tendance à l’infantiliser la rendait dingue et parfois, elle aurait aimé qu’il la voit comme une adulte et non comme sa petite sœur qui était juste bonne à foncer dans le mur dès qu’il fallait prendre une décision.

La voix de son amie sortie de nulle part et elle suivit ses indications pour atterrir dans l’immense cuisine, un sourire se dessina enfin sur ses traits et elle vint faire la bise à la brunette pour se laisser tomber sur une des chaises et poser son sac sur le sol. Elle ignorait si elle avait envie et besoin de parler de ce qui venait de se passer ou bien si se changer les idées était le mieux .


« Ca va et toi tu as l’air d’avoir la forme ! Qu’est- ce qu-… ? »

Elle n’eut malheureusement pas le loisir de terminer sa phrase puisque son portable se mit à sonner, sachant pertinemment de qui il s’agissait, elle préféra l’éteindre, ne donnant pas cher de sa peau lorsqu’elle franchirait à nouveau le seuil de l’appartement. Peut-être que laisser son frère lui casser la gueule le calmerait pendant un temps, enfin s’il s’en sortait vivant. Elle ne put réprimer un sourire et releva les yeux vers Lo’ qui la fixait avec intensité, tentant visiblement de lire en elle, testant peut-être ses nouveaux cours de télépathie.

« Me regardes pas comme ça, tout va bien. » mentit-elle

La blondinette eut le droit au fameux regard qui tue et au lever de sourcils censés la faire cracher le morceau de gré ou de force et comme à son habitude, elle ne résista pas. Son amie avait un don pour ça, alors qu’Aidan pouvait la tanner pendant des heures sans obtenir une seule réponse, il suffisait à Lo’ de la fixer pendant quelques minutes pour qu’elle craque, elle avait vraiment un don.


« Je te raconterais tout si tu m’aides à retrouver le cd que j’ai prêté à ton frère y’a deux mois de ça ! »

HS: Fiou c'est tout court je suis désolée mon enchanteuse,je ferais mieux au prochain, promis Mon paradis est un Eden artificiel [Lo'] 39664
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Lorenza Tomasi
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MessageSujet: Re: Mon paradis est un Eden artificiel [Lo']   Mon paradis est un Eden artificiel [Lo'] EmptyMer 16 Juil - 23:00

Gabriella Manzoni, une jolie blonde, se tenait face à Lorenza. Les deux jeunes femmes se connaissaient depuis toujours, Gaby était la meilleure amie d’Aidan et Lorenza l’avait toujours adoré. Elles se racontaient leurs histoires de cœurs, se liguaient contre Aidan… Gaby était comme une grande sœur pour la petite brunette et d’ailleurs depuis le temps elle était considérée comme faisant entièrement partie de la famille Tomasi. Lorenza attrapa le pot de nutella qui traînait sur les éléments et chercha la brioche que sa mère avait rangée.

« Toujours la forme moi ! Tu veux du nutella ? » demanda Lorenza en tartinant généreusement une tranche de brioche. Elle leva les yeux pour voir Gaby filtrer l’appel entrant qu’elle recevait, Lorenza fronça son petit nez en se reconcentrant sur sa tartine, pas de toute il s’agissait sans doute de ce gros lourdaud de chimpanzé.

Le chimpanzé ou homme singe, appelé Marco par certains exubérants était le petit ami de l’adorable Gabriella. Un poilu à la tignasse longue et sale (d’où son surnom) se trimbalant en moto, ayant un petit pois dans la tête et que Lorenza et Aidan détestaient. Ils ne comprenaient pas ce que Gaby faisait avec ce type, mais comme Lorenza aimait le dire « l’amour rend aveugle… » et elle n’hésitait jamais à tenter d’ouvrir les yeux à son amie à coup de chimpanzé par ci, chimpanzé par là. Elle fit glisser la tartine devant Gaby et la regarda intensément, elle semblait perdue dans ses pensées, comme à chaque fois que l’autre abruti faisait des conneries. Gaby compris en voyant le regard de Lorenza que cette dernière se posait quelques questions et tenta de la rassurer aussitôt.


« Humhum… » répondit Lorenza avec suspicion. Elle força son regard sur son amie, tentant de l’impressionner avec ses prunelles marrons qui ne renvoyaient pas la moindre once d’intimidation mais plutôt beaucoup de malice, de compréhension et qui donnait à Gabriella le sentiment d’être un livre ouvert. Son amie capitula et Lorenza poussa un cri de triomphe « Yeaaah ! Allons dévaliser la chambre de mon cien cher frère ! »

Elle attrapa le bras de Gaby et l’entraîna dans les escaliers puis dans la chambre d’Aidan, qui était nickel, comparée à la sienne, alors qu’en général c’était les gars les plus bordéliques… La famille Tomasi était décidément bien particulière…

« Si tu étais un CD tu te cacherais où ? Oooh dans la table de nuit ! » Lorenza s’élança en travers du lit et ouvrit le tiroir à la volée. « Ouuuuh le coquiiiiin ! » Elle sortit une boîte de préservatif d’une grande marque. « Je croyais pourtant que mon frère était en mode hibernation estivale…" elle retourna le paquet « Ah non je suis rassurée, ils sont périmés ! Mon frère hiberne toujours, Dieu soit loué ! »
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Gabriella Manzoni

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MessageSujet: Re: Mon paradis est un Eden artificiel [Lo']   Mon paradis est un Eden artificiel [Lo'] EmptyVen 18 Juil - 2:06

Depuis qu’elles se connaissaient, c’est-à-dire toujours, leur passe temps favori était de pousser à bout Aidan et de le rendre fou ou presque même si pour ça elles devaient commettre le pire comme fouiller dans sa chambre. Gabriella adorait son meilleur ami mais son côté excessivement taquin semblait se décupler chaque fois que sa comparse de toujours se trouvait dans les parages et ça se terminait généralement par une bataille gigantesque d’oreillers même si tous avaient déjà dépassé la vingtaine. C’était de ce genre de moment dont la blondinette avait besoin pour se ressourcer, aucun reproche, aucune remarque désobligeante sur sa situation sentimentale, juste de l’amusement et des blagues débiles à tour de bras. Le paradis sur terre ou presque. Il fallait toujours que ses problèmes personnels viennent interférer avec toute cette bonne humeur et elle se faisait souvent l’effet d’être l’élément perturbateur dans toute cette joie de vivre , ce qui expliquait sans doute qu’elle hésitait tant avant de revenir pour ne pas pourrir l’ambiance avec ses problèmes.

« Non merci. » répondit-elle en se sentant fixée

Comme toujours, elle craqua, sans doute trop facilement mais parvint néanmoins à garder un minimum de contrôle avec un ridicule chantage, se laissant ainsi le temps d’enrober les choses pour qu’elles semblent beaucoup moins terribles que ce qu’elles étaient en vérité. Ca revenait plus ou moins à mentir mais elle préférait dire qu’elle ne parlait pas de tous les détails. Il n’y avait que le jeune homme qui savait à peu près chaque détail de son existence et elle se serait sentie terriblement stupide qu’il en sache autant sur elle si elle n’en savait pas tout autant de sa vie, de ses excès et de ses erreurs. L’aîné des Tomasi avait toujours été là pour elle et même dans les pires circonstances, sa confiance en lui était aveugle mais elle préférait garder certaines choses pour elle, histoire de ne pas aggraver son cas en quelques sortes. Stupide mais elle ne tenait pas particulièrement à ce qu’il finisse par débouler chez Marco pour le
remettre à sa place, elle avait déjà bien assez à faire avec Damiano.

« Je sais pas pourquoi, je sens que ce moment va être mémorable ! » dit-elle en recouvrant soudain son légendaire sourire

Le chemin de la chambre du jeune homme, elle le connaissait par cœur et pour cause, elle ne comptait plus les nuits qu’elle y avait passées, en tout bien tout honneur j’entends. Elle l’aimait mais comme un frère et elle ne le voyait pas autrement, ça facilitait sans aucun doute leur relation. Une fois dans la pièce, elle se sentit presque nostalgique, se revoyant sauter sur son lit comme une imbécile en écoutant une chanson d’ACDC, ou bien ces soirs où elle ne savait pas où aller et qu’il lui offrait la chaleur de ses bras et la douceur de sa voix, sa présence tout simplement, elle se sentait aimée et importante. Ils étaient sa seconde famille, celle qu’elle aurait rêvée d’avoir.


« J’aurais penché pour le bureau pour ma part ! » dit-elle en se laissant tomber dans le gigantesque fauteuil et en ouvrant tous les tiroirs jusqu’à tomber sur un journal qu’elle hésita à ouvrir

« Ca m’étonnerait, on fait pas plus chaud lapin que lui. » lâcha-t-elle avec ironie en caressant la couverture du petit livre qu’elle venait de trouver, enfin elle se décida à l’ouvrir

« Jeudi 6 mars 1998, aujourd’hui dans les vestiaires, je me suis aperçu que j’étais plutôt en avance sur les autres garçons de mon âge, est-ce que je suis normal ou bien hors norme ? Antonio dit qu’à force, je finirais par devoir l’attacher… »

Un fou rire secoua la blondinette qui fut contrainte de reposer le journal sur le bureau.

« C’est pas vrai ! Un journal intime. » parvint-elle à articuler

« Je veux pas lire la suite ! »
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Lorenza Tomasi
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MessageSujet: Re: Mon paradis est un Eden artificiel [Lo']   Mon paradis est un Eden artificiel [Lo'] EmptyMer 23 Juil - 16:54

La chambre d’Aidan n’avait jamais été l’endroit « portes ouvertes » de la maison à la différence de la propre chambre de Lorenza. Ce n’était pas bien étonnant dans un sens vu que la demoiselle n’avait pas de porte à sa chambre et n’avait jamais réussit à interdire l’accès à son échelle. Aidan quant à lui avait toujours eut l’habitude de bien refermer la porte de sa chambre à chaque fois qu’il la quittait, en pleine adolescence il avait même un tableau noir accroché qui y interdisait l’accès. Lorenza avait rarement fouillé dans la chambre de son aîné, et de même elle n’avait jamais pu y rester bien longtemps se faisant mettre à la porte à peine rentrée car elle n’avait pas frappé. Lorenza n’avait d’ailleurs jamais compris pourquoi son frère la foutait toujours dehors quand elle déboulait dans sa chambre elle n’était jamais apparu à un moment inopportun où il aurait pu avoir une main sous la couette et l’autre tournant les feuille d’un magazine porno, c’était d’ailleurs décevant ! A croire qu’Aidan était un garçon sage… Ainsi cette irruption secrète en terre quasi inconnue avait un goût de fruit défendu, d’interdit.

Affalée sur le lit, Lorenza examinait sa trouvaille. Hybernatus n’en avait pas eut besoin et au lieu de les confier à sa sœur, qui se serait à coup sûr débrouillée pour les faire passer avant la date limite, par exemple avec ce garagiste si canon plein de cambouis, à la salopette lui tombant sur les hanches… Lorenza secoua imperceptiblement sa tête pour s’enlever les images qui lui vinrent soudain en tête. Depuis quelques temps elle rêvait de deux chevaux blanches qui malheureusement, tombaient en ruine… Qu’elle pouvait être la signification de ce rêve étrange…


« Tu sais quoi ? Je veux apprendre à interpréter les rêves, je vais acheter du Freud ! »

Gabriella arrêta soudainement de fouiner dans le bureau pour regarder avec attention la brunette allongée sur le lit. Il n’y avait absolument aucuns rapportes entre le fait qu’Aidan soit un chaud lapin (ce que Gaby venait d’énoncer) et la réponse tordue de Lorenza sur l’interprétation des rêves. La jeune Tomate impressionnait toujours par sa capacité à s’intéresser à tout et à rien et par ce défaut chez elle d’écouter que d’une oreille, de répondre complètement à côté de la plaque, d’être toujours dans la lune, bref d’être inattentive et incapable de se concentrer sur quoi que ce soit plus de 30 secondes. Certains trouvaient cela exaspérant comme ses parents, obligés de lui répéter une dizaine de fois le repas prévu pour le lendemain midi, d’autres trouvaient que cela faisait tout le charme et la personnalité de Lorenza.

Quelques secondes après cette affirmation quasi philosophique, Gaby trouva un trésor dont Lorenza ignorait complètement l’existence sinon elle aurait fouillé cette chambre jour et nuit à la recherche de ce petit calepin bleu. Un journal intime. Elle ignorait que les garçons pouvaient avoir ce genre de chose, encore moins son frère qui était quand même loin d’être efféminé. Elle se releva d’un coup alors que Gaby lisait les premières lignes et Lorenza s’écroula sur le lit, secouée par des éclats de rires sonores.


« Oh je t’en prie, je ne veux pas savoir la suite de ça ! » s’écria t’elle en se cachant le visage dans ses mains. Elle entrouvrit ses doigts et regarda Gabriella qui reposait le journal, incapable d’aller plus loin. « Mais qu’est ce que tu fais ?! » Lorenza bondit au bord du lit en tendant les bras vers Gabriella « Donne moi ça, tu te rends compte que ce truc c’est la Bible ! » Lorenza déroba le journal et le feuilleta rapidement « Nia nia nia « Aujourd’hui j’ai embrassé Lucia… » nia nia nia « J’ai découvert ce qu’était un cunilingus avant je pensais que c’était un lieu de culte latin » Non mais c’est pas croyable… Ooooh, j’ai du pur scoop ! «Alfredo m’a refilé un joint aujourd’hui, je ne sais pas quoi en faire, je l’ai caché dans les chaussettes en attendant. »

Plus vite qu’il ne le faut pour le dire, Lorenza bondit vers la commode de son frère et ouvrit le premier tiroir, coup de chance c’était le bon. Et, à défaut de tomber sur le joint en question, elle tomba sur un bout de tissu fort intéressant qui la laissa complètement perplexe. Elle l’attrappa du bout des doigts et le leva lentement. Elle tourna sa trouvaille vers Gabriella et articula :

« C’est moi ou Spiderman a bel et bien envahit les caleçons de mon frère ? »
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Gabriella Manzoni

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MessageSujet: Re: Mon paradis est un Eden artificiel [Lo']   Mon paradis est un Eden artificiel [Lo'] EmptyDim 27 Juil - 19:45

La chambre d’Aidan avait toujours été plus ou moins la sienne, elle y passait certaines fois plus de temps que dans celle qu’elle avait chez ses parents et désertait parce qu’il n’y avait pas de bras chauds qui l’attendaient là-bas et la serraient jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Cependant, elle n’avait jamais été aussi fouineuse que Lorenza, sûrement parce que son meilleur ami lui racontait quasiment tout et qu’elle n’avait ainsi pas besoin d’entamer elle-même des fouilles pour s’assurer que tout allait bien. Gabriella voyait toujours à l’expression du jeune homme s’il se sentait mal, s’il mentait ou plaisantait, c’était l’avantage ou l’inconvénient, ça dépendait des fois, de grandir ensemble, ils se connaissaient par cœur, sans doute trop puisqu’on leur reprochait souvent de se comporter comme un vieux couple, le pire c’est qu’ils en avaient pas du tout l’impression. Peut-être que Marco avait raison, il y avait peut-être plus qu’une simple amitié, peut-être une sorte de fraternité mais elle ne voyait aucunement l’aîné des Tomasi comme un petit ami potentiel, c’était tout bonnement fou.

« J’en ai quelques uns, t’auras qu’à te servir ! » répondit-elle

Le côté un peu foufou de Lorenza apportait toujours la fantaisie qui manquait à la vie de vieille rangée qu’avait plus ou moins choisie la jeune Manzoni et c’était pour cette raison qu’elle appréciait autant de passer du temps avec elle. Ses réponses décousues, ces discussions sans aucun sens et ces découvertes particulièrement glauques qu’elles faisaient en farfouillant dans la chambre de quelqu’un qui ne manquerait pas de les étriper pour l’avoir fait en son absence. Il n’y avait qu’avec la brunette qu’elle redevenait une véritable gosse, elle oubliait les factures, ses soucis de couple, elle n’était que Gabriella l’amie excentrique d’une fille qui l’était tout autant et quand elles se liguaient contre le frère de celle-ci, ce n’était jamais bon, c’était sans doute pour ça que c’était si rare. Chaque fois les conséquences dépassaient de loin le mal causé. Aidan se vexait très rapidement et pour ce coup là, il ne leur pardonnerait sûrement pas avant un sacré bout de temps.


« La Bible ou plutôt la meilleure manière d’écourter notre vie ! » lâcha-t-elle de son ton de rabat joie, elle devenait de moins en moins drôle et ses amies finiraient par s’en lasser

La jeune Tomasi n’eut pas autant de scrupules qu’elle et feuilleta le petit livret avant de tomber sur une page particulièrement intéressante qui ne manqua pas de les faire éclater de rire. Elle qui avait toujours pensé être la plus atteinte des trois, elle venait d’avoir la preuve du contraire. Il était plutôt étrange qu’il n’ait pas osé aborder le sujet avec elle, elle la première fille de qui il avait vu les seins. Bon, c’était stupide elle devait bien le reconnaitre, sur le moment elle n’avait pas particulièrement réfléchi et elle se souvenait que brièvement de cette après midi là mais elle se rappelait que ça avait été suffisant pour lui couper le sifflet au moins pensant 5 minutes.


« Je pense que je vais rester ce soir à dîner, j’ai bien envie d’aborder le sujet « cultes latins » moi. » dit-elle avec un sourire plein de malice, ça ne présageait rien de bon pour le principal concerné

Mais bizarrement, il semblait que le sort s’acharnait contre le pauvre absent, ce soir le dîner promettait d’être riche. Le coup du caleçon à imprimés eut le don de l’achever et elle se laissa tomber de sa chaise, secouée de violent éclats de rire jusqu’à devoir s’allonger sur le sol en se tenant le ventre pour que ça se calme. Les larmes aux yeux, elle se releva avec difficulté, retrouvant bon gré malgré son sérieux en se dirigeant vers la commode qu’elle fouilla à son tour pour en extraire un autre avec d’énormes tortures ninjas.


« Tu crois que ça explique pourquoi sa réserve de capotes est aussi pleine ? Parce que quand il enlève son pantalon elles doivent s’enfuir, c’est pas possible. Dire que depuis tout ce temps je suis passée à côté de ça. Prends en un comme preuve, on sait jamais s’il fait un truc qui t’énerve tu lui enverras en pleine tête. » Proposa-t-elle

« Enfin ça me dit pas où il a rangé mon Cd ça ! » reprit-elle un peu agacée

A son tour, elle se mit à fouiller et passa ses mains sur les étagères, étant trop petite, elle était incapable de voir ce qu’il y avait, quand elle rencontra quelque chose, elle s’en saisit. Une photo, elle devait dater de deux trois ans, ils étaient tous les deux souriant à la terrasse du bar. Cette époque lui manquait, où tout était encore normal. Discrètement, elle rangea la photo dans sa poche et poursuivit son exploration quand elle tomba enfin sur son cd et poussa un cri triomphal.


« Eh bien, il l’avait bien caché ! »
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Lorenza Tomasi
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Lorenza Tomasi


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MessageSujet: Re: Mon paradis est un Eden artificiel [Lo']   Mon paradis est un Eden artificiel [Lo'] EmptyVen 1 Aoû - 19:32

« Ah génial ! Parce que tu vois je fais un rêve bizarre depuis quelques temps…Y’a ce garçon et on fait…des trucs et je voudrais savoir si c’est prémonitoire en fait » expliqua Lorenza sans la moindre gène. Avec Gaby elles avaient toujours eu l’habitude de se raconter leur vie intime, c’est Gabriella qui avait fait toute l’éducation sexuelle de Lorenza alors que son frère ne voulait jamais répondre à aucune de ses questions.

Gabriella avait depuis toujours été la grande sœur qu’elle n’avait jamais eut, elle était même considérée comme faisant partie intégrante de la famille Tomasi. Lorenza et elle avait souvent fait les 400 coups ensemble, s’alliant parfois avec Aidan, à tous les coups cela donnait des expérimentations douteuses qui remettait souvent en cause l’esprit scientifique, métaphysique ou l’esprit lui-même de Lorenza. Cette dernière sortait toujours de sa petite tête des idées brillantes sur papiers qui s’avéraient toujours moins bonnes une fois accomplies. Lorenza avait ce don d’embarquer tout le monde dans sa folie rien qu’avec son petit regard attendrissant et ses explications décousues mais néanmoins attirantes. Une nouvelle fois, elle embarquait Gabriella avec elle à la chasse aux secrets d’Aidan en lisant son journal même si la blondinette n’avait pas envie de violer l’intimité de son meilleur ami.

Les révélations se firent à la hauteur du risque prit, les deux jeunes filles étudièrent un à un les caleçons personnalisés d’Aidan, les étalant sur le lit puis votant pour celui qui, selon l’âme d’Aidan était le plus porté. Leur choix se portant sur un caleçon des Tortues Ninja aux vues de la passion d’Aidan pour ces bestioles à carapace. Lorenza commençait réellement à croire qu’elle était finalement la personne la plus saine d’esprit de la maison, ses sous vêtements ne représentaient absolument pas les bonhommes de Monsieur Madame (même si elle devait avouer avoir plusieurs t-shirt à leur effigie… dont Mme Canaille, Chipie et bien entendu Mme Bonheur qui illustre sa passion du concours Little Miss Sunshine qu’elle suivait petite)


« Je choisis celui là… » annonça t’elle après mûre réflexion en choisissant un caleçon aux motifs ressemblant étrangement aux bisounours. « Ça sera mon moyen de pression sur lui ! » elle sera le caleçon contre elle et le balança soudain se rendant compte qu’elle avait tripoté tous les caleçons de son frère sans réfléchir à leur degré de propreté.«Aaaah, tu crois qu’ils sont propres ?!! »

***


Quelques heures plus tard, à la table des Tomasi.

« Je peux avoir un peu plus de purée Maman s’il te plait ? » Mme Tomasi passa le plat à sa fille qui se servit copieusement pour ensuite donner le plat à son frère qui se trouvait sur sa gauche. En face de lui, Gaby lançait des regards entendus à Lorenza et depuis le début du repas les filles faisaient tout ce qu’elles pouvaient pour ne pas éclater de rire. Lorenza avala sa fourchette de purée et s’éclaircit la gorge. « Au fait Doudou… » C’était le surnom qu’elle donnait à Aidan en intimité, elle avait interdiction de l’appeler comme ça face à ses amis (Gaby était l’exception à cette règle) et il avait promis de ne pas révéler le surnom affectif de Lorenza… « Comment va Donatello aujourd’hui ? » lança t’elle avec un regard espiègle à l’attention de Gaby.
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Gabriella Manzoni

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MessageSujet: Re: Mon paradis est un Eden artificiel [Lo']   Mon paradis est un Eden artificiel [Lo'] EmptyDim 3 Aoû - 21:47

Les garçons ou le sujet de conversation le plus abordé entre les deux jeunes filles depuis qu’elles se connaissaient. Comment aurait-il pu en être autrement, les relations sentimentales occupaient les trois quart du temps leurs pensées et elles avaient l’une comme l’autre besoin d’en discuter et d’avoir l’avis de l’autre, même si Gabriella était la plus âgée et essayait d’aider au mieux Lo’, la jeune femme s’avérait souvent de très bon conseil pour elle également. Bien sûr leurs expériences de la vie différaient en tout point, la blondinette avait toujours été une inconstante, ayant continuellement besoin de changement ce qui équivalait à peu près à un copain différent chaque semaine quand ce n’était pas chaque soir mais quand la petite sœur d’Aidan avait voulu des détails sur la sexualité, elle s’était gardée de parler de son expérience. La jeune femme avait eut le droit au couplet sur le préservatif et également sur les positions sympas et celles à éviter à moins d’être contorsionniste , le tout expliqué avec un certain détachement caractéristique de la cadette des Manzoni. Là où tout le monde voyait une manière de se prouver son amour, elle ne voyait dans le sexe qu’une façon de passer une bonne soirée quand on ne savait pas quoi faire et c’était précisément ce que sa mère lui avait toujours reproché.

« Un garçon bizarre ? » releva-t-elle avec un sourire malicieux

« Quel garçon ? Je veux tout savoir et pas que les rêves ! »

Sa vie sentimentale ces derniers temps était aussi intéressante que l’émission des chiffres et des lettres et pouvoir aider son amie l’aiderait sûrement à oublier que son petit ami désertait le lit « conjugal » pour partager celui d’une poufiasse mais qu’il avait tout de même eut le toupet de la demander en mariage, d’ailleurs, elle avait totalement oublié la raison de sa visite et ce n’était pas plus mal, ne pas avoir de solutions lui permettait de réservait son jugement à plus tard et de ne pas penser au fait que son couple était un véritable échec, les erreurs de jugement, la blondinette les avait toujours difficilement digérées. C’était sans doute son besoin de perfection, il fallait qu’elle soit à la hauteur, tout le temps et peu importait de quoi il s’agissait, sans doute pour essayer de grimper dans l’estime de ses parents mais ça ne fonctionnait jamais parce que quoi qu’elle fasse, Dam le faisait toujours mieux qu’elle, c’était un jeu perdu d’avance.

Elle n’eut cependant pas le loisir d’en savoir plus sur la vie sentimentale de la brunette puisque déjà elles se retrouvaient à fouiner dans les caleçons de son meilleur ami à la recherche de dossier à ressortir à l’occasion et ça ne manqua pas. Elle savait qu’Aidan avait des goûts particuliers en matière de femme, de BD, de musique mais certainement pas qu’il portait d’affreux sous vêtement d’adolescent boutonneux, ça ne lui ressemblait presque… si en fait elle trouvait ça plutôt proche de la personnalité du jeune homme et elle dut bien admettre qu’il ne cesserait jamais de la suprendre.

Du coin de l’œil, elle regarda celui que Lo’ avait choisi, se retenant de repartir dans un incontrôlable fou rire tout en essayant de paraître le plus naturelle possible malgré le fait qu’elle venait de se servir ni plus ni moins dans les affaires de son meilleur ami. Elle détestait le faire sans permission mais en trouvant cette photo poussiéreuse, elle ne put résister, se convaincant que pour lui, cela n’avait aucune importance et qu’elle aurait ainsi le temps de la faire encadrer avant de revenir la mettre en place .


« Tout dépend ce que tu appelles propre mais il me semble pas que ton frère soit du genre à faire deux jours avec le même, enfin je ne pensais pas non plus qu’il était du genre ado et porter ces horreurs, si ça se trouve il a toute une collection de films porno ! » lâcha-t-elle avec une grimace dégoûtée

Elles préférèrent arrêter leurs recherches là et descendre avant que le principal concerné ne pointe le bout de son caleçon hulk et finisse par les étouffer avec. Comme souvent, les Tomasi l’invitèrent à partager leur dîner et elle accepta, continuant d’ignorer les nombreux coups de fil que l’autre abruti lui passait. Il n’y avait qu’ici que tout semblait secondaire, comme si tout ce qui était important s’y trouvait. Après avoir fait prendre son bain à Matteo et l’avoir mis en pyjama pour le coucher, elle s’assit à table sous le regard insistant de maman tomate qui la fit rougir. Elle savait très bien ce à quoi elle pensait et elle préférait que le sujet ne soit pas mis sur le tapis ce soir. Sa sauveuse n’avait rien de wonderwoman mais elle la remercia intérieurement. Pouffant de rire, elle crut bon de rebondir sur sa question.


« Faudrait lui dire que trop de pizzas c’est mauvais pour la santé, la preuve il est tout vert. »

Ca n’avait aucun sens pour ceux qui ne connaissaient pas la collection impressionnante d’Aidan mais pour Gaby, c’était hilarant.

« Enfin, tant que les lieux de culte romains sont respectés, je ne me plains pas. T’en penses quoi Lo’ ? »
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