Damiano MANZONI # . Across the universe

I. Carte d’identité

Nom(s) : MANZONI.
Prénom(s) : Damiano, Ippazio, Flavio.
Surnom(s) : Damiano est rarement appelé par son prénom en entier, le surnom le plus fréquemment utilisé qu’il possède est l’habituel ‘Dam’, tout simplement. Autrement, sa mère ne peut s’empêcher de le surnommer Bambino, c’est plus fort qu’elle et il n’y voit aucune objection particulière.
Âge : Vingt-six années bien remplies.
Date et lieu de naissance : Il naquit à Naples, un doux et ensoleillé 16 juillet.
Nationalité : Il n’existe pas en ce bas monde plus italien que Damiano. Il est fier de son pays et de sa patrie et le montre d’ailleurs assez souvent.

Occupation : Après s’être enrôlé dans l’armée durant quatre longues années, le jeune homme est à présent professeur de boxe et ce depuis maintenant trois ans.

III. Détails supplémentaires

Particularités :

- Allez savoir d’où lui vient une telle particularité mais Damiano est assurément doué en social comme s’il avait fait cela durant toute sa vie. N’ayant jamais suivi aucun cours de psychologie, il serait pourtant en mesure de panser n’importe quelle âme en peine qui croiserait sa route. Peut-être est-ce du à sa force de caractère et à l’image imposante que ses deux poings font émaner de lui – signe extérieur d’une protection garantie – mais dans tous les cas, il semble être une personne de confiance, sur qui on peut compter qu’importe l’heure du jour ou de la nuit. Il inspire la sympathie et la sincérité, c’est pourquoi les gens ont tendance à facilement se confier à lui, comme s’il pouvait endosser le rôle de grand frère avec tout le monde.
- Outre le foot qui occupe une très grande place dans sa vie, le jeune homme voue un vrai culte pour sa voiture qu’il se plaît à bichonner du matin au soir ; une magnifique Porsche noire que jamais personne ne serait autorisé à conduire. A lui seul, il pourrait recueillir tous les mauvais clichés associés aux hommes. Macho comme pas possible, il aime laisser le soin à la femme de s’occuper de tout, il ne cuisine pratiquement jamais et ne sait par ailleurs pas faire tourner une machine. Le foot italien est ancré dans son sang et sa voiture est un pur bijou, un saphir auquel il ne faut absolument pas toucher. Cette dernière est toujours impeccable, vous n’y verrez jamais aucune trace de doigt ni même fissure ou encore rayure. Et ne pensez même pas manger à l’intérieur ou vous serez de corvée d’aspirateur si le châtiment corporel ne tombe pas.
- Amateur de violence en tous genres depuis sa plus tendre enfance, Damiano ne peut renier cette partie de lui qui ne demande qu’à libérer la colère qui sommeille en lui sous forme de virulence. Néanmoins, il profite de ce trop plein d’énergie bon l’utiliser à bon escient. La boxe lui permet de s’extérioriser, il n’y a que sur le ring qu’il se sent vraiment lui-même.
- C’est un estomac sur pattes qui n’est jamais rassasié. Les glaces représentent son péché mignon parmi ses nombreux péchés mignons. Il pourrait en manquer une, deux, trois, six… Les maux de ventre, il ne connaît pas. Il aime tous les aliments sans aucune exception et mange généralement deux assiettes à chaque repas.

Ce que les autres ne savent pas forcément :

- Pas le moins du monde frileux, Damiano a pris l’habitude – depuis plusieurs années – de dormir en tenue d’Adam. Il n’est en rien issu d’une famille de nudistes ou quelque chose du genre, il se sent simplement mieux dans son plus simple appareil. Pas pudique pour un sous, il veille toutefois à revêtir quelque chose s’il ne dort pas chez lui.
- Conscient d’avoir grandi dans un milieu au-dessus de la moyenne générale, il n’est cependant pas devenu l’un de ces gosses de riches qui courent les rues. Il n’a jamais manqué de rien, ses parents étant toujours à ses petits soins, et pourtant son enfance n’a pas été des plus heureuses dans le sens où l’un des membres de sa famille vivait en retrait. Il s’agit de sa jeune sœur Gabriella, bien souvent délaissée par ses géniteurs qui préféraient de loin miser sur un cheval de course aussi sûr et performant que Dam. De son côté, cet amour et ce cocon familial lui a toujours plu bien qu’il n’approuvait pas les méthodes de ses paternels. Depuis qu’il est en âge de réfléchir par lui-même, le jeune homme a su garder un œil prévenant et sécurisant sur sa petite sœur, contraint de le faire. Par ailleurs, il ne peut s’empêcher de culpabiliser d’avoir toujours été l’enfant privilégié et favorisé, c’est pourquoi il se sent obligé de veiller sur elle et de lui donner de l’amour car si à présent elle ressent un manque cruel dans sa vie, c’est uniquement de sa faute.
- C’est une grosse brute au cœur tendre. Derrière ses bras musclés prêts à dégainer ses poings se cache un jeune homme extrêmement sensible et doux. Il n’a jamais eu réellement de chance en matière d’amour et éprouve une certaine amertume à l’égard de ce dernier. On pourrait croire que derrière cette gueule pleine d’assurance se trouve un Don Juan à l’affût de quelques proies, or c’est loin d’être le cas. Damiano respecte la gente féminine et ne peut s’empêcher de ressentir des remords les fois où il a laissé parler son instinct pour quelques nuits d’ivresse.

II. Biographie

Contexte familial :
Ippazio Manzoni : Grand, extrêmement brun, la peau hâlée, bien portant. A peu de choses près, Damiano est la copie conforme de son père, si ce n’est les quelques kilos en trop que ce dernier possède, probablement en raison des années qui passent. Avocat de haute renommée, il a préféré exercer sa profession à Naples sans possibilité d’évolution pour le bien de sa famille et ne pas l’obliger à être ballottée de droite à gauche. A lui seul, il gère d’une main de maître la petite famille Manzoni. Comme sûrement beaucoup d’enfants, son père a toujours été un modèle pour lui, un exemple à suivre à la lettre et Dam s’en ait plutôt bien sorti car si une ressemblance physique frappante les lie l’un à l’autre, il a aussi hérité de son caractère et de ses mœurs particulières et démodées de macho invétéré.

Anna Maria Manzoni : Véritable coqueluche de son état, Anna Maria est la reine des ragots en tous genres. Elle aime fourrer son nez dans les histoires des autres, qu’il s’agisse de sa famille ou d’amis en passant par les amis de ses amis. Femme au foyer depuis toujours, elle n’a jamais eu l’occasion de goûter de près ou de loin à la saveur du travail et de toute évidence, cela ne lui a jamais porté préjudice. Son statut de maman à vie lui tient énormément à cœur et elle semble d’ailleurs mettre une volonté impressionnante à rendre heureux les siens, en jouer les mariages par exemple. La relation qu’il entretient avec sa mamma n’est pas un cas particulier dans le beau pays qu’est l’Italie, il s’agit plutôt d’une généralité. C’est la première femme de sa vie, elle l’a été le jour de sa naissance et le sera jusqu’à sa mort. Les liens qui les unissent sont indestructibles et à ce jour, Anna Maria est sans nul doute la personne la plus intouchable de tout Naples, ayant une garde rapprochée bien à elle. Lorsqu’il est avec elle, c’est un grand enfant et il se plaît à se laisser choyer comme un gamin, il profite pleinement de l’amour maternelle qu’elle lui offre, peut-être un peu trop d’ailleurs.

Gabriella Manzoni : Sa petite sœur lui est tout autant vitale que sa mère. C’est probablement la personne sur qui il garde le plus un œil, il veille constamment sur elle, même si bien souvent c’est elle qui joue les nourrisses avec lui. Il aime la taquiner et l’embêter, et ce depuis toujours, néanmoins jamais vous ne le verrez se montrer méchant avec elle. A ses yeux, elle n’est encore qu’une enfant qu’il faut surveiller de près et protéger des dangers extérieurs, entendez par dangers extérieurs les hommes. La famille est la chose la plus importante dans sa vie, toucher à un seul des cheveux de ses proches serait comme s’en prendre directement à lui. Etant quelqu’un de sanguin, il ne connaît qu’une seule manière de régler ses comptes avec les irrespectueux.


IV. Autres

» Il porte une alliance à son annulaire gauche. Cette dite bague ne le quitte jamais, on pourrait facilement le croire marié or ce n’est pas le cas. Il s’agit de la bague de fiançailles de son grand-père - décédé à ce jour -, c’est le bien matériel auquel il tient probablement le plus aujourd’hui.
» Il vit toujours chez ses parents. Après avoir quitté le cocon familial de dix-huit à vingt-deux ans, le retrouver est un plaisir incommensurable pour tous. Ayant toujours été extrêmement proche de sa mère, cette dernière l’a très rapidement pris sous son aile dès son retour et l’a choyé autant qu’elle le pouvait. Elle a quitté un enfant et c’est un adulte qu’elle retrouve, néanmoins le besoin de rattraper le temps perdu est plus fort que tout le reste. Elle le couve comme une véritable mère poule et ce n’est pas Damiano qui s’en plaindrait, bien au contraire. Cela fait maintenant quatre ans qu’il est revenu et pourtant sa mère s’occupe toujours autant de lui. Il ne juge pas nécessaire de devoir quitter la demeure familiale, n’ayant personne dans sa vie, autant rester jusqu’au bout, il pense d’ailleurs mériter sa vie de pacha après quatre ans d’emmerdes et de dur labeur. Avouons aussi qu’il n’a aucun frais à sa charge et que sa mère le nourrit et le blanchit, qui voudrait quitter pareil Paradis ? Sa mère est et restera toujours l’unique femme de sa vie, nous n’avons qu’une seule maman et nous nous devons de prendre soin d’elle et de la chérir.
» Dépendant malgré lui de sa mère, Dam ne peut concevoir de se coucher sans l’embrasser au préavis ou bien lui passer un coup de fil dans le cas où il découcherait un soir.
» La religion a une grande place dans sa vie et même s’il ne la pratique pas assidûment, elle reste présente et ancrée en lui. Il essaie de se rendre le plus possible aux messes du dimanche.
» Issu d’une famille italienne tout ce qu’il y a de plus traditionnel, Damiano s’est vu suivre le sillage de son père et est par conséquent devenu aussi macho que lui. Bien entendu, il a l’avantage de vivre avec son temps mais ses valeurs demeurent les mêmes.
» Il possède plusieurs tatouages sur le corps, notamment un sur l’avant-bras droit où il est inscrit deux lettres : I.L ; les initiales d’Iris Lancillotto, celle avec qui il pensait finir ses jours. Le deuxième vient enjoliver l’arrière de sa nuque par une forme tribale. Et le dernier représente une petite salamandre sur son mollet gauche.

V. Conclusion

Avatar : James Franco.

Pseudo : Sissi.
Garçon ou fille : Fille ?
Où avez-vous connu le forum ? Je fus jadis une VIP.
Commentaires : J'espère que ce coup de jeune sera bénéfique au forum. ^-^

Anecdote de la vie actuelle : « Non, franchement les gars, allez-y sans moi. »
« Tu peux pas rentrer chez toi aussi tôt ! Une victoire, ça se fête. »
« C’est vrai, on ne peut pas boire en ton honneur si tu es absent Dam. »
« Je suis désolé de vous planter au dernier moment mais je peux pas, alors n’insistez pas. »
« Qu’est-ce que tu dois faire de plus important que boire un coup avec nous ? Retrouver ta maman chérie ? »
Fou rire général, à l’exception de Damiano qui voyait cette plaisanterie d’un mauvais œil.
« Manque de respect à ma mère encore une seule fois et je t’explose Davide. »
Le jeune homme en question s’interrompit de lui-même dans son hilarité pour fixer longuement son ami afin de déceler un manque de sérieux dans son regard mais il n’y vit qu’une raison de plus de s’inquiéter pour son joli minois de fils à papa.
« Je plaisantais, ça va… Bon, tu es des nôtres ou pas ? »
« Je pense avoir été clair à ce sujet. »
« De toute manière tu n’as pas le choix, on t’emmène ! »

C’est ainsi que, contre son gré et de force, on le contraignit à se rendre dans ce fameux bar où il ne souhaitait pourtant pas se rendre. Une personne qu’il voulait absolument éviter y travaillait et il y avait 85% de chance pour qu’elle soit sur les lieux ce soir. Cela faisait à présent un an qu’il mettait tant d’engouement à l’éviter soigneusement. Aujourd’hui, ses amis avaient posé leur dévolu sur un bar alors qu’il y en avait des dizaines sur toute la côte. Il ne pouvait vraisemblablement pas leur faire faux bon car cette soirée lui appartenait, s’ils devaient tous faire la fête ensemble c’était avant tout en son honneur, après avoir obtenu une énième victoire sur le ring. Il ne pouvait les laisser tomber alors que ses raisons n’étaient pas réellement valables et recevables. Par chance, peut-être ne travaillerait-elle pas ? Au pire des cas, il y aurait tellement de monde que son petit groupe passerait inaperçu. Il se contenta donc de cette pensée durant tout le trajet qui les conduisit tous les dix dans le bar en question, priant la Sainte Vierge à chaque pas effectué pour qu’elle ne soit pas présente.

Depuis le début de son existence, sa bonne étoile avait toujours veillé sur lui. Malheureusement pour lui, aujourd’hui elle semblait l’avoir abandonné, le laissant seul avec ses problèmes tous plus merdiques les uns que les autres. Il devait pourtant s’en accommoder, ce fût donc d’un pas décidé et plein d’assurance qu’il pénétra dans les locaux, suivi de près par ses nombreux amis masculins. Après avoir passé en revue le moindre centimètre carré du bar, son regard chocolaté se posa péniblement sur la jolie blondinette postée derrière le comptoir, lancée dans une grande discussion avec un client, son habituel sourire élargi aux lèvres. Pour l’heure, elle ne semblait pas l’avoir remarqué. Ils se trouvèrent donc une place de choix et Damiano prit le soin de se placer entre deux gars bien portants dans le but de passer incognito dans le décor planté. Une fois de plus, il eut la preuve flagrante que les Dieux étaient contre lui car déjà la jolie plante blonde s’avançait gaiement dans leur direction. Se tassant un maximum sur sa chaise et plaçant maladroitement sa main devant son visage – glissant et re-glissant ses doigts dans ses cheveux – il crut pouvoir se fondre dans la masse mais en vain, Iris l’avait repéré, il pouvait sentir son regard insistant sur lui.

Tout le monde avait déjà passé commande, il ne manquait désormais plus que lui. Tous le regardaient avec patience, attendant qu’il dise ce qu’il désirait boire mais il mit du temps avant de lâcher d’une voix faible : « Un whisky coca, s’il vous plaît. » Et sans même la regarder, il se détourna vers son voisin de table et entama une nouvelle discussion avec lui, ignorant Iris de la plus belle manière qu’il soit. Par conséquent, il ne vit pas l’air pantois qui s’était aussitôt installé sur son magnifique visage d’opaline et c’était sans doute beaucoup mieux ainsi. Il parvint à récupérer un semblant de contenance lorsqu’elle fût suffisamment loin de leur tablée mais ne put s’empêcher toutefois de garder un œil sur elle, appréhendant à chaque instant le moment où elle reviendrait les servir. Ils eurent le temps de discuter un long moment mais elle finit par les rejoindre de nouveau, un plateau à la main sur lequel étaient disposées dix consommations. Après avoir servi l’ensemble des clients, elle vint se positionner à ses côtés et se racla timidement la gorge pour l’inciter à relever la tête dans sa direction, ce qu’il fit aussitôt. Il la considéra un bref instant avant de suivre du regard son verre qu’elle tenait à présent et comptait déposer sur la table. Mais alors qu’il ne s’y attendait pas le moins du monde, la jeune femme se ravisa dans son intention de faire profil bas devant l’assemblée et releva distinctement sa main pour ensuite lui envoyer son whisky coca au visage. « Putain… » Lâcha-t-il inconsciemment sous l’effet de la stupeur alors qu’Iris était déjà bien loin.

« Et bah… Tu as oublié de la rappeler celle-là, c’est ça ? » Lança le fameux Davide, célèbre pour ses remarques déplacées et tout sauf amusantes. Face à lui, Giacomo l’observait fixement comme pour lui faire comprendre quelque chose, sans doute souhaitait-il lui intimer de laisser couler et de ne pas relever la bêtise de leur niais d’ami. Soupirant profondément, Damiano se releva brusquement et marcha d’un pas vif vers son ex petite amie – ou ex-fiancée, allez savoir – qu’il agrippa solidement par le bras au passage pour l’entraîner du côté de la réserve. Il la repoussa vers le mur et ferma la porte derrière eux avant d’aller la lumière, la regardant aussitôt avec mépris. « Je peux savoir c’est quoi ton problème ? » La jeune femme, surprise et prise au dépourvu, se recula davantage jusqu’à venir heurter un mur. « C’est toi mon problème. » Rétorqua-t-elle d’une voix audible. « Tu n’as pas l’impression de m’avoir suffisamment humilié en refusant ma demande en mariage ? Il faut aussi que tu me fasses passer pour le dernier des crétins devant mes amis ? » A ses paroles, Iris baissa le regard et ne pipa mot. Cela faisait maintenant un an qu’ils n’étaient plus ensemble et avant ce soir, ils étaient parvenus à cohabiter ensemble à Naples sans pour autant se croiser.

Frappant la porte de son poing fermé, Damiano pinça les lèvres et fit un effort impressionnant pour ne pas mettre sens dessus dessous l’ensemble de la petite pièce. Après s’être passé une main sur le visage, il s’approcha lentement d’elle jusqu’à tendre son bras et placer sa main à seulement quelques centimètres de ses cheveux, tandis que l’autre pendait mollement le long de son corps. Ils se jaugèrent longuement du regard, ne trouvant rien à redire à la situation. Mais plus les secondes s’égrenaient, plus il lui semblait difficile de répondre négativement à l’appel de ses lèvres qui réclamaient les siennes, doux fruit de son imagination. Sans lui laisser le temps de répliquer, il se jeta littéralement sur elle et l’embrassa avec une fougue non dissimulée, sa bouche ne faisant qu’une avec la sienne. Il se ressaisit néanmoins et s’éloigna de plusieurs mètres en une fraction de seconde, le souffle court et haletant. Quant à Iris, elle s’empressa de quitter cet espèce de placard à balais, sans un mot ni regard accordé, reprenant son service et faisant fi des récents événements. Se maudissant et s’infligeant tous les petits noms d’oiseaux qu’il connaissait, le jeune homme sortit à son tour et regagna sa table, où ses amis l’acclamèrent de vive voix d’une manière tout sauf discrète. « Alors, tu lui as réglé son compte ? »
« Tu as fait une heureuse ? »
Aucune réponse.
« Je me tire. » Consentit-il à murmurer après plusieurs secondes de silence. Il attrapa ses effets personnels et quitta le bar en trombe, suivi de Giacomo qui s’était immédiatement levé mais à qui il avait demandé de rester d’un petit signe de la main.



« Arrête ! » Assis devant son bureau, Damiano grommelait dans sa barbe tandis que sa jeune sœur s’attelait à la tâche pour l’énerver en lui balançant des oreillers en pleine tête.
« Mais arrête je te dis ! »
« J’arrête si je veux d’abord. »
« Gamine. »
« Haricot vert. »
« T’es blonde ou quoi ? »
Silence dans l’assistance.
« Autant pour moi. J’avais oublié que tu étais ma sœur d’une autre mère. » Ce fût non sans surprise qu’il se prit un dixième coussin en pleine poire, par ailleurs il ne chercha même pas à l’éviter. « Ah ouais, tu veux la guerre ? » Se remettant prestement debout, il courut en direction de son lit – sur lequel était étendue sa sœur – et lui sauta dessus sans aucune douceur, l’écrasant comme un vulgaire insecte insignifiant, s’amusant à mettre tout son poids sur elle. La jeune femme, proche de l’agonie, se débattit du mieux qu’elle put à l’aide ses deux poings minuscules. Alors qu’elle virait bientôt au rouge cramoisi sous l’effet d’un manque d’air, elle eut l’ingénieuse idée de s’en prendre à une partie qui pouvait éventuellement faire mal, une tactique typiquement féminin. Détrompez-vous, il s’agissait seulement de ses cheveux de jais qu’elle avait entrepris d’empoigner solidement avant de tirer dessus comme la dernière des folles. « MAIS T’ES CINGLEE MA PAROLE ! » Hurla brusquement Damiano qui s’était remis debout sans que Gabriella aie lâché sa chevelure, toujours agrippée à lui et à présent debout sur le lit. « Alors, c’est qui la plus forte ? »
« Certainement pas toi ! »
Gaby tira davantage sur les cheveux, faisant ainsi incliner la tête de son frère dont le visage était crispé.
« J’attends. »
« Mais lâche-moi putain ! » Dit-il tout en essayant de se défaire de cette sangsue démoniaque. « MAMAN ! » S’exclama-t-il par la suite comme un adolescent qu’il n’était plus. Leur mère – aux fourneaux à l’étage du dessous – s’exclama à haute et intelligible voix sans pour autant se déplacer : « Ca suffit là-haut ! »

« T’as entendu ? Elle t’a demandé d’arrêter. »
« Je n’ai rien entendu, moi. » Rétorqua Gabriella d’une voix taquine alors qu’elle tirait toujours un peu plus sur les cheveux de Dam jusqu’à bientôt l’entraîner vers le bas pour le faire fléchir.
« Bon j’en ai marre à la fin, lâche-moi Gaby ! »
« Cours toujours. »
« Ne me force pas à employer les grands moyens. »
« Tu n’oserais pas. »
« Tu crois ça ? » Sans même lui laisser le temps de donner une réponse, il agrippa son frêle poignet et le tordit doucement pour la faire lâcher prise avant de se relever et de l’attraper aussitôt par la taille. Avec une facilité déconcertante, il la retourna afin de la placer la tête vers le sol. « C’est qui le patron ? »
« DAM, REPOSE-MOI PAR TERRE. »
« Excuse-toi. »
« JAMAIS ! »
« Alors jamais plus tu ne pourras re-goûter aux joies de marcher sur tes deux jambes. »
A 100% dans son rôle de guerrière, Gabriella ferma son poing et donna un petit coup sec dans les roubignoles de son très cher frère. Le coup porté ne fût pas des plus violents mais il fût tout de même saisissant au point de le faire desserrer son étreinte. La jeune femme commença sa chute libre vers le sol mais il la rattrapa de justesse, la relâchant doucement par la suite.
« Espèce de grand malade ! J’ai failli m’exploser la tête contre le plancher ! »
Plaçant une main sur ses côtes, Damiano ne put retenir plus longtemps le fou rire qui s’empara de lui.
« Parce qu’en plus, ça te fait rire ? »
« Oh eh, détends-toi hein ! »

« Les enfants, à table ! »
Posant aussitôt son regard sombre sur sa sœur pour savoir si elle était prête à entamer une course jusqu’au salon, il afficha un petit rictus lorsqu’il obtint une réponse positive de sa part. Mais alors qu’elle s’élançait déjà, il la saisit par le pan de son tee-shirt et la prit dans ses bras avant de la faire voler jusqu’au lit, sur lequel elle rebondit une fois et atterrit au sol dans un gros boum. « Damiano Manzoni, je vais te tuer ! »
Afin d’éviter les foudres de sa sœur, la grand brun prit ses jambes à son cou et descendit les marches de l’escalier quatre à quatre.

Après avoir récupéré un minimum de calme, toute la famille put partager ce repas dominical avec plaisir. Le moment de partir pour Gabriella arriva bientôt et alors qu’elle remettait sa veste, Dam se plaça dans l’encadrement de la porte qui donnait sur le hall d’entrée et l’observa de haut en bas. « Quoi ? » Lui demanda-t-elle avec de grands yeux.
« Méfie-toi de ce type, Gaby. »
« Tu ne vas pas recommencer, s’il te plaît… »
« Ecoute-moi. Je le connais suffisamment pour te demander de faire attention. »
« Je ne suis plus une petite fille, tu sais. »
« Je le sais oui. Ca lui donne encore moins le droit de régenter ta vie de cette manière. Tu avais tellement de beaux projets. »
« Je lui fais confiance, je sais que c’est quelqu’un de bien. Tu ne crois peut-être pas en nous mais si je ne le fais pas, qui le fera ? Il n’est pas aussi mauvais que tu ne le penses. »
« Quel genre de mec demanderait à sa copine de tout plaquer alors que la réussite lui souriait ? »
« Tu ne comprends pas. »
« Non, je ne comprends de toute évidence rien. »
« Dam… Ce n’est pas parce que ton histoire avec Iris a foiré que tu dois me mettre autant la pression. Ca va aller. »
« Ne parle pas d’elle. »
« Et pourquoi ? Ce fût un échec cuisant, et alors ? Elle n’était peut-être pas faite pour toi. Ou alors n’était-elle pas digne. »
« Tu racontes n’importe quoi. »
« C'est vrai, ça me ressemble tellement. »
« Je n’ai pas envie de parler de ça. Allez, file… Mais promets-moi de prendre soin de toi car je doute qu’il en soit capable. »
« Je te le promets. Là, tu es rassuré ? »
« Si on veut. »

J'ai fait le ménage parce que bonjour...
Roh la chanson de ta fiche me donne envie de revoir Love Actually. Y a des trucs comme ça. Nostalgie

Héhé.
Lolote l'avait fait mais je lui ai demandé de tout remettre... J'y tiens à mon flood moi.

Ah merte
Eh bah tant pis active toi à en refaire un

Je vais t'aider si tu veux
Il est passé 2h. T'es pas sensée être couchée, l'Impératrice ?

Les psychos tartines vaincront

Zaz > C'est quoi ces admins' anti flood là. Arrêtez de faire le ménage, j'aime mon bordel.

Iza et Lexie > Faites, je vous en prie.
Et non, j'suis pas couchée Je viens de regarder Rasta Rockett.

Dat > Viens on va à E.D en incendier plus d'une.

Sissi > Tu n'es pas raisonnable

Starlet > Polluons, très chère, polluons


You can dance
You can jive
Having the time of your life

See that girl
Watch that scene
Dig in the Dancing Queen

je suis pas anti-flood merte !
mais c'est quoi cette idée de perdre ton anecdote dans 4 pages de conneries aussi ?
Les 3/4 ici ont pensé à faire un double voir triple post pour la fiche !

ABBA

Zaz > Ouah l'agression de malade.
J'ai rien dit madame, c'est bon hein calmos.

je rigolais pardon j'aurais du mettre des smileys.
Je suis pas claire aussi je suis excusée

Zaz > Euh... Tu t'excuses toute seule en plus ?
J'aime perdre des morceaux de ma fiche à différentes pages, ça me regarde.

Money, money, money Must be funny In the rich men's world

Citation :

Got a secret
Can you keep it?
Swear this one you'll save
Better lock it, in your pocket
Taking this one to the grave
If I show you then I know you
Won't tell what I said
Cause two can keep a secret
If one of them is dead…

Cette chanson est envoûtante

Pareil, j'ai fait genre Je vais aller me cacher

You are the Dancing Queen



Starlet > Toutes les chansons de ce groupe sont Bon ok, j'en connais que 2, mais les 2 sont magnifiques

Pardon c'est la faute des morrrrritos

Je suis fatiguée

Les médicaments me montent à la tête

Arrête c'est exactement ce qui m'a fait marrer aussi